A quoi servent les directeurs généraux des entreprises publiques congolaises ?

Après la prouesse du Président Alphonse Massamba Débat qui avait réussi à mettre le Congo dans l’orbite de l’industrialisation avec les maigres moyens de l’époque, notre pays avait connu un grand regain économique (c’était quasiment le plein emploi). Les jalons économiques venaient d’être posés.
L’arrivée du PCT au pouvoir dans notre pays s’est révélée un vrai désastre économique. Des dirigeants venus de l’Est avec l’idéologie communiste vont au fil du temps plonger le pays dans le marasme économique due à la mauvaise gestion des entreprises de l’état.
La privatisation amorcée après la conférence nationale souveraine est venue terminer l’œuvre de destruction amorcée par le PCT.
En croyant que la démocratie avec l’UPADS du Professeur Pascal Lissouba devrait comme à l’époque, remettre le Congo dans les rails du développement économique, hélas c’est le déluge, les difficultés économiques vont s’accentuer poursuivant le déclin amorcé par le PCT.
Le retour au pouvoir du PCT en 1997, s’est révélé fatal pour notre pays.Aujourd’hui, aucune entreprises dirigée par les cadres du PCT ne tient le coup malgré tous les moyens colossaux misent à leur disposition
Cette désolation vient du manque de formation des cadres du PCT dans le management des projets. Nombreux de cadres Congolais ne sont pas formés à diriger de grandes entreprises. Nos directeurs généraux ou PDG n’ont aucune vision stratégique des entreprises qu’ils dirigent et n’attendent tous que le chef de l’État dise ou fasse tout.
Rappelons tout de même le changement dans les entreprises et les organisations pour accroître l’efficacité, le management par projet modifie profondément la gestion du travail, les rôles et les relations des salariés devenus des acteurs. C’est un mode de gestion exigeant qui demande à être pensé et accompagné.
Depuis la fin des années 1980, le management de projet a profondément transformé les pratiques et les performances des organisations. Il s’est internationalement diffusé dans des secteurs variés: services, industries de masse, entreprises publiques, PME, Recherche & Développement… Deux grandes causes peuvent être avancées pour expliquer ce développement. D’une part, l’industrie a connu, au tournant des années 1990, une rationalisation sans précédent qui l’a conduite à réorganiser profondément la manière de réaliser ses projets afin de les rendre plus concourants.
L’enjeu étant de développer dans un temps raccourci des projets de développement plus complexes et plus innovants. D’autre part, les réorganisations permanentes des entreprises, qu’il s’agisse de leurs systèmes d’information ou de leurs processus de travail (et en particulier des certifications qualité), sont désormais conduites sur le mode projet. En d’autres termes, le management par projet est devenu le mode de gestion privilégié du changement dans des organisations… qui elles-mêmes changent en permanence.
Les entreprises publiques tels que la LCDE, le CFCO, E2C, ECAIR, CONGO TÉLÉCOM, etc… Manquent de visions, aucune perspective d’avenir et de développement. Le Management à la sauce du PCT est vraiment nul, la gestion primitive des entreprises publiques d’où le recours aux cadres occidentaux dans la gestion de certaines entreprises publiques.
Il suffit d’être du PCT et fils de la Veuve pour être nommés DG ou PDG d’une entreprise publique sans formation adéquate. Les conséquences sont dramatiques, ces entreprises font faillite les unes après les autres.
EVRARD NANGHO
PRÉSIDENT NATIONAL DU MODEC.