Attentat contre Sassou: Un militaire à la retraite cumulant 15 mois sans pension détenu avec un PMAK

Un militaire retraité de 72 ans aurait été interpellé par la police à Pointe-Noire quand il s’apprêtait à se rendre à l’aéroport de la ville ouvrir le feu à l’arrivée du chef de l’État. Selon les témoignages de sa propre famille, il en a marre de sa situation sociale après avoir accumulé plus de 15 mois sans pension. Il aurait pris un PMAK pour régler les comptes à Sassou Nguesso au prix de sa vie. Il aurait été stoppé au quartier Vachero de Tchimbamba par la police alertée par sa famille.
Au Congo, les retraités cumulent plus de 15 mois sans pension, accentuant un peu plus la dégradation de leurs conditions de vie, déjà précaires. Après avoir tout donné pour la république, ils sont jetés à la poubelle par des dirigeants irresponsables qui oublient être demain aussi dans la même situation.
Un militaire à la retraite, résidant à Ngoyo, un quartier périphérique de la ville de Pointe-Noire aurait jugé bon de jouer son va-tout en punissant celui qui serait l’auteur de son malheur et de tous les retraités du Congo, à savoir Denis Sassou Nguesso.
Dans la ferveur de l’arrivée du chef de l’État dans la capitale économique, des équipes de mobilisation ont été constituées dans tous les quartiers. A Ngoyo, où réside le militaire interpellé, il a été proposé à chaque citoyen un billet de 2000Frs, un tee-shirt et une casquette à l’effigie de Sassou pour se rendre à l’aéroport d’abord, puis à Djeno le dimanche.
Cumulant plus de 15 mois d’impayés de sa pension, le militaire à la retraite s’est senti humilié en recevant cette proposition des mobilisateurs du PCT. Pour lui, ces gens-là ne se soucient jamais de leurs pensions et sont disposés à dépenser des milliards pour des futilités.
Un comportement qui prouve leur haine viscérale contre les Congolais selon le militaire retraité, qui a décidé de se servir de son arme pour se faire entendre. Ayant néanmoins pris les 2000 frs, l’ex lieutenant du régiment d’artillerie, aurait pris son PMAK et trois chargeurs bien remplis de balles et a emprunté un taxi en direction de l’aéroport dans le seul d’ouvrir le feu sur le cortège du chef de l’État au prix de sa vie.
Conscient d’être déjà un homme mort, il aurait adressé ses adieux à sa famille avant de monter dans le taxi. C’est sa famille qui a alerté la police qui l’aurait stoppé au niveau de Vachero à Tchimbamba. Il serait toujours dans les mains des services de sécurité.