Aviation: plus que deux appareils desservent le ciel congolais en local

C’est grâce à Canadian et African Airlines qu’on voyager en avion au Congo!
Le spectacle est désolant dans les aéroports internationaux de Brazzaville et de Pointe-Noire où les voyages en vols domestiques sont un chemin de la croix. Les vols locaux sont programmés et déclassés à la tête de l’explorateur.
Pas grand chose à se mettre sous la dent depuis un moment. Un Boeing 737 de African et un MD-80 de Canadian. Voilà ce qui fonctionne depuis un moment. Les voyageurs se les bousculent. Un vol le matin sur Brazzaville pour chacune des deux compagnies, et un autre l’après-midi. Le B-737 de TAC serait en révision technique.
Le voyage en avion, loin d’être un luxe comme on l’a toujours considéré chez nous, est en passe de devenir un vrai calvaire, « pire que celui de Golgotha », nous a lâché un voyageur désabusé sur le tarmac de Antonio Agostino Neto de Pointe-Noire.
Quant à Ecair, la compagnie nationale, que de discours et de vagues promesses. Même pas un petit Embraer à ses couleurs. Tous les gros et beaux avions que nous admirons sur le ciel congolais à partir de Pointe-Noire et de Brazzaville, appartiennent à des compagnies étrangères, et n’opèrent qu’en qualité de vols internationaux. A croire que le Gouvernement a construit ces gros aéroports pour servir de tapis aux compagnies étrangères.
Si la route entre Brazzaville et Pointe-Noire facile désormais le voyage par bus entre les deux capitales, le chemin de fer lui ne sert encore que pour le voyage marchandises.
Il est presque impossible de partir le matin de Pointe-Noire pour aller travailler à Brazzaville. Il faut avoir de la place, et on n’est pas seul à voyager. En véhicule privé, genre Prado TXL, BJ, Infinti ou V8, à rouler comme un fou, on peut partir de Brazzaville à 6h et atteindre Pointe-Noire à 11h-midi. Heure de pause pour votre activité.
@Arsène SEVERIN