Ayant mis les autorités Congolaises sur écoute, une bande d’arabes réclament 300 millions de dollars en échange de leur silence

Une bande d’Arabes qui appartenait à une réseau spécialisé à la fraude des communications à Pointe-Noire et qui a été démantelée le 25 février 2021 par la gendarmerie exerce depuis un moment un chantage aux autorités congolaises pour obtenir la somme de 300 millions de cfa pour ne pas mettre sur la place publique le contenu des écoutes téléphoniques en leur possession qui impliqueraient toutes les autorités du pays.
Les agents de la section de recherches de la gendarmerie de Pointe-Noire avec le concours de la direction départementale de l’agence de régulation des postes et des communications électroniques, ont mis la main dans les premières heures du jeudi 25 février 2021, sur un sujet égyptien répondant au nom de MAHMOUD ABELSALAM âgé de 38 ans. Les premiers résultats de l’enquête révèlent un grand réseau de fraude aux télécommunications et la mise sur écoute des institutions de la république.
Il lui est reproché de pratiquer illicitement un trafic des signaux à partir des sims non identifiés. Ce qui constitue un véritable manque à gagner pour le secteur de télécommunications au Congo Brazzaville. L’enquête se poursuit, en attendant que le présumé auteur soit transféré auprès des autorités de la justice congolaise, pour un éventuel jugement.
Mais le plus grave dans cette interpellation est la découverte de la mise sur écoute de la présidence de la république, des ministères sensibles et du Haut commandement des forces armées. A l’aide d’un matériel sophistiqué , cet Arabe en connivence sans doute avec des taupes Congolais a pu infiltrer le plus haut sommet de l’appareil de l’État.
Alors que les Congolais utilisent des réseaux bien identifié que sont MTN, AIRTEL et CONGO TELECOM, la communauté arabe s’est créée un réseau privé et crypté sur le dos des premiers cités. Aujourd’hui cette bande monte les enchères et réclament une somme de 300 millions pour ne pas divulguer les informations très confidentielles en leur possession.
Des contacts discrets sont établis entre eux avec les autorités congolaises pour un dénouement qui arrangerait les deux parties. La partie Congolaise veut des assurances sur la destruction effective de tous les éléments aux mains des Arabes. Les Congolais craignent d’être dupés !
A suivre…