Bacongo: ne buvant que de l’eau minérale, la caniche d’une parisienne kidnappée par les voisins

 Bacongo: ne buvant que de l’eau minérale, la caniche d’une parisienne kidnappée par les voisins

Dans le deuxième ar­ron­dis­se­ment de Braz­za­ville où al­ler en France ou y avoir un membre de sa fa­mille est l’évan­gile, une congo­laise de la dia­spora dite pa­ri­sienne en va­cances est dans tous ses états. Son chien de race Ca­niche qu’il a ra­mené de France a été kid­nappé par les jeunes du quar­tier qui ne sup­por­taient plus son or­gueil. Elle consi­dé­rait son chien plus que sa fa­mille et les voi­sins et les der­nières courses de l’ani­mal faites au centre-ville ont poussé à bout le voi­si­nage en com­pli­cité avec la fa­mille de la pa­ri­sienne. La Ca­niche est por­tée dis­pa­rue.

Bien avant d’al­ler en France il y a six ans, Ly­die Ma­longa ne gé­rait même pas leur chien au nom de Tou­pas qui se nour­ris­sait dans les pou­belles du quar­tier. Et cela, les voi­sins le lui ont rap­pelé après qu’elle a mon­tré à tout le monde que sa Ca­niche ve­nue de France était plus im­por­tante.

C’était son pre­mier re­tour au pays après six ans en France, et comme toute bonne pa­ri­sienne de Ba­congo, il fal­lait mar­quer la dif­fé­rence. Sa fa­mille a été déjà sur­prise de la voir sor­tir de l’aé­ro­port de Maya Maya chien dans les bras. Pour les uns c’était du ma­ta­lana in­utile, pour les autres, une évo­lu­tion après un sé­jour en Eu­rope.

Les pre­miers jours de son sé­jour dans le quar­tier les langues vont com­men­cer à se dé­lier après avoir constaté que la Ca­niche ne bu­vait que de l’eau mi­né­rale et se nour­ris­sait des courses faites dans les su­per­mar­chés du centre-ville de Braz­za­ville.

Ly­die Ma­longa osait même en­traî­ner sa Ca­niche dans la sa­po­lo­gie avec des vê­te­ments de marque quand elle traî­nait dans les ter­rasses de Ba­congo. «  C’est elle-même qui a poussé les gens à haïr son chien » com­mente le voi­si­nage.

Per­sonne en tout cas dans le quar­tier ne com­pa­tit avec la pa­ri­sienne qui pleure la dis­pa­ri­tion de son chien. Les gens se de­mandent même comme peut-on se plaindre au­tant pour un simple chien fut-il pa­ri­sien ?

Quelques jeunes du quar­tier en com­pli­cité avec les membres de la fa­mille de la pa­ri­sienne ont or­ga­nisé le kid­nap­ping de la Ca­niche em­por­tés par la haine. Alors que la pa­ri­sienne pre­nait sa douche, le chien a été en­levé et per­sonne ne veut dire quoique ce soit à pro­pos. Il a été de­man­der à la pa­ri­sienne d’ou­blier et de pas­ser à autre chose, ce n’est qu’un chien après tout.

Ly­die Ma­longa, a quitté le do­mi­cile fa­mi­lial avant son re­tour en France et a pro­mis de cou­per les liens avec sa fa­mille et le quar­tier si sa Ca­niche n’ap­pa­rais­sait pas. Mais per­sonne ne la prend au sé­rieux et bien au contraire elle est vic­time des mo­que­ries.

Source: actu242.com

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *