Ces milliardaires Mbochis qui fuient l’industrie pour investir dans L’oisiveté, les bus et la contre-bande

L’incendie au port de Yoro a révélé que le président de la chambre de commerce de Brazzaville n’est en réalité qu’un Kadhafi qui écoule sa marchandise illégalement à Kinshasa et en RDC. Paul Obambi qui a échoué dans toutes ses affaires partage ce juteux marché avec Jean Jacques Bouya, prouvant ainsi la difficulté de ces milliardaires Mbochis à se lancer dans l’industrie.
Au Nigeria par exemple, les plus grands hommes d’affaires n’ont aucun passé politique et emploient des milliers des Nigerians dans leurs usines qu’ils gèrent avec brio. Aliko Dangoté possède la plus importante cimenterie du Congo. C’est le cas un peu partout en Afrique sauf au Congo où tous les milliardaires ont un lien avec la politique qui leurs sert de source de revenus.
Au Congo, tout le monde est convaincu qu’aucun Mbochis ne réussira dans les affaires si et seulement il s’y lance avec de l’argent volé. Et les exemples sont légions dont le dernier en date, la faillite incroyable de Willy Etoka.
Les plus grandes industries du pays sont tenues par les étrangers et les Mbochis se contentent de n’être que des actionnaires parfois avec des parts majoritaires, fuyant la gestion. Mais on peut remarquer la présence massive des milliardaires Mbochis dans le secteur hôtelier de bas niveau, le transport en commun et surtout dans l’oisiveté.
Qui pouvait croire qu’avec tous ses milliards, Jean Jacques Bouya aurait encore des caves et Vips dans Brazzaville ? Il en dispose plus d’une dizaine dans la capitale. La première dame, le frère aîné du chef de l’État et plusieurs de leurs enfants se bousculent dans le transport en commun avec le bas peuple.
Le comble est de voir ces milliardaires refuser de s’acquitter des taxes, usant de leur influence pour fonctionner en toute illégalité. Leurs véhicules circulant dans la ville, ne sont jamais à jour avec la municipalité et les services habilités.