CFCO : 33 mois sans salaire, les travailleurs ont perdu leurs femmes et surtout la dignité

Le calvaire que vit les travailleurs du CFCO est loin de voir le bout du tunnel et ne fait que s’aggraver face à l’indifférence des autorités politiques. Sans salaire pendant 33 mois, nombreux d’entre eux ont assisté impuissants comme les femmes les ont quittées , où comment leurs proches s’éloignent d’eux. Jusqu’à ce jour, leur cri de détresse na aucun effet sur les responsables politiques qui gaspillent des millions dans la campagne électorale.
Les travailleurs du CFCO devraient se rendre à l’évidence qu’il est inutile de réclamer leurs droits aux irresponsables sans cœur qui dirigent le pays. Le chemin de fer est devenu le dernier souci des autorités de Brazzaville avec la mise en service de la RN1.
Le mal du CFCO est bien connu pourtant de tous, mais jamais les solutions idoines n’ont été prises ni même envisagées pour sa relance. Avec la pacification du Pool, aucune raison ne peut justifier la léthargie de Brazzaville.
Ce chemin de fer doit être réhabilité et adapté aux normes actuelles de Pointe-Noire à Brazzaville. Mais à ce jour, les responsables achètent encore des locomotives de la préhistoire. Les rails doivent être adaptés aux nouvelles règles pour réduire les temps de circulation des trains. Les gares doivent aussi être réhabilitées et surtout la libéralisation des tarifs. Aussi, il faudrait à la direction de rendre compétitif le CFCO pour que les usagers le trouvent attractif.
De nos jours, les travailleurs ne vivent désormais que de la magouille et de la vente de certains matériels du CFCO. Leurs épouses ne pouvant plus supporter la famine les ont fui et on assiste à la dislocation des familles. Il est temps que les dirigeants prennent le taureau par les cornes et trouvent une solution pour le CFCO par les décisions courageuses. Le chemin de fer est d’une importance capitale pour l’économie d’un pays.