CHU-B: Samba Judicaêlle de 10 ans décède pour une ordonnance de 10000 frs

Avec l’arrivée du canadien Bernard Raiche, les Congolais croyaient que les pratiques inhumaines et hors de la déontologie médicale devraient être bannies à jamais ou graduellement au CHU de Brazzaville. Il en est rien et tout porte à croire que les sorties médiatiques du Canadien ne sont que du pipo. A quoi bon se vanter d’être un médecin professionnel si on laisse mourir les patients démunis de surcroît mineures? Une patiente de 10 ans au nom de Judicaelle Samba, s’est éteinte dans son lit parce que ses parents étaient dans l’incapacité de compléter un produit coûtant 10000 cfa dans la ligue liste de l’ordonnance prescrite par le médecin.
Le CHU-B est le plus grand centre hospitalier d’un pays pétrolier dont les autorités politiques se sont vantées lors de la dernière campagne électorale d’aimer et de travailler pour le bien-être de la population. Des paroles de Sassou aux actes, il y a tout un désert.
Alors que le pouvoir incarcère sans pitié tout activiste qui dénonce sa calamiteuse gestion, il est silencieux face au pillage massif des caisses de la CNSS par le neveu du chef de l’État Gilbert Ambendét Nguesso. Un vrai criminel qui contribue efficacement à la misère des retraités.
Au Canada comme dans la majorité des pays occidentaux exceptés aux USA, la vie humaine est sacrée et le devoir d’un médecin est d’abord de la sauver avant de réclamer quoique ce soit. Le Canada est le pays du nouveau DG du CHU-B Bernard Raiche, qui serait aussi médecin de carrière. Mais c’est au Congo qu’on voit des occidentaux médecins à la tête d’une structure hospitalière laisser mourir les patients n’ayant pas des moyens financiers.
Pourtant le CHU-B venait de recevoir un appui financier important de la BDEAC chiffré en plusieurs milliards pour reconduire sa politique hospitalière. Bernard Raiche est même passé dans les médias pour rassurer les patients Congolais du nouveau qui se serait installé dans cet hôpital.
Le personnel médical ayant du cœur continue de dénoncer des pratiques d’antan au CHU-B sous la direction du Canadien. Le patient est contraint de tout acheter et même d’aller faire ses besoins dans les herbes.
Le spectacle le plus désolant est celui qui se vit devant le bloc opératoire où chaque fois le médecin sort demander à la famille de compléter un produit manquant. Internée pour une maladie dont les médecins n’ont pu déceler, mais prescrit néanmoins une ordonnance coûteuse, Judicaelle Samba de 10 ans est décédée par négligence médicale à cause de la pauvreté de ses parents.
Le médecin aurait obligé à la famille d’acheter tous les 18 produits figurant dans son ordonnance avant de toucher à leur fille. Il leur manquait la somme de 10.000 frs pour répondre aux exigences du médecin et Judicaelle Samba s’en est allée !