Claudia et Willy Etoka : 30 mois et 25 mois sans salaires pour les travailleurs d’Eco Oil et Bon bœuf

Les employés des sociétés appartenant au couple Claudia Sassou Nguesso et Willy Etoka ne savent plus à quel saint se vouer pour échapper à la misère qui les range. Si ceux de la société d’Eco-Oil alignent 30 mois dans traitement mensuel, leurs collègues de Bon bœuf à Oyo sont déjà à 25 mois. De l’autre côté on assiste comment les deux patrons étalent leur niveau de vie.
Il n’est pas donné à tout le monde de se lancer dans le monde des affaires. N’est pas Aliko Dangoté qui le veut et être voleur des fonds publics ne peut en aucun faire de soi un homme d’affaires. C’est l’erreur que commettent tous les Mbochis, dès qu’ils réussissent à voler un peu des millions, ils s’improvisent entrepreneurs.
Heureusement pour les Congolais dont l’argent est pillé que la majorité des affaires de leurs voleurs ne prospèrent jamais. C’est le cas de Bon bœuf de la famille Sassou Nguesso qui tourne à perte et est incapable de payer ses travailleurs. Ces pauvres citoyens qui se croyaient à l’abri professionnel sont aujourd’hui à 25 mois sans salaires et ne peuvent les réclamer au risque d’être licenciés sans droits.Ils ne vivent que des primes d’encouragement et de la magouille qu’ils ont su développer à l’interne.
Du côté de Willy Etoka, son blanc qu’il a mis comme directeur général vient de claquer la porte et lui réclame des millions d’indemnisation après s’être rendu compte son patron n’est qu’un aventurier dans les affaires. De l’huile imaginaire en provenance de la Malaisie et la Côte d’Ivoire n’a pu prendre le monopole du marché congolais.
Willy Etoka a fait venir Denis Sassou Nguesso dans son usine de Mokéko pour rien et c’est une vaste blague qu’on découvre de nos jours. Eco-Oil n’est une vaste plaisanterie qui n’a même pas su profiter des installations héritées gratuitement de l’ex Huilka de Kayes dans la Bouenza.
Les travailleurs de cette société de Willy Etoka sont à 30 mois sans salaire et souffrent malgré qu’ils vendent illégalement les produits de leur société. L’échec du clan Sassou est palpable à tous les niveaux de la société congolaise, un pays qu’ils ont précipité dans l’abîme.