Congo : chaque opposant aura une enveloppe de 150 millions pour accompagner Sassou à la présidentielle

Tout se clarifie un peu plus à la veille de la présidentielle de mars sur l’échiquier politique. Denis Sassou Nguesso, qui tient tant à son image et hostile à revivre le cauchemar de mars 2016, a réussi à mettre dans sa poche quelques opposants affamés qui vont légitimer sa victoire écrasante à 78%. Chaque candidat de l’opposition recevra selon des sources du pouvoir une enveloppe de 150 millions de cfa pour battre campagne.
En Côte d’Ivoire, conscients de la fraude bien ficelée de Ouattara, toute l’opposition a boycotté la présidentielle à l’exception de KKB, achété pour la circonstance pour accompagner Alassane Dramane à coup de millions. Aujourd’hui, il a été nommé ministre.
Malgré toutes les irrégularités constatées et dénoncées à travers les médias, certains opposants Congolais se disent néanmoins partant à la présidentielle de mars 2021. Le Congo étant un pays des songeurs, on apprend déjà les premiers éléments de ce qui se trame en coulisse dans les Nganda des quartiers nord de Brazzaville.
Guy Parfait Kolelas, bien que bavard inutile, est en connivence avec son père adoptif Denis Sassou Nguesso pour divertir ses militants, principalement issus du département du Pool.Comment peut-on dénoncer la fraude et en être acteur à la fois? Parfait prend les Congolais pour des fous!
Après avoir roulé le général Mokoko en 2016, le fils de Bernard Kolélas, recevra dans les semaines à venir une enveloppe de 150 millions afin de faire un semblant lors de la campagne.
Les électeurs de la Vallée du Niari, par contre, seront à la merci de deux accompagnateurs de Denis Sassou Nguesso, à savoir Claudine Munari et Pascal Tsaty Mabiala. Totalement ruinée, Munari qui n’aura que Mouyondzi et les quartiers Nibolek de Pointe-Noire pour battre campagne, aura le temps de préparer sa grande bataille, qui est la reprise de son bastion de Mouyondzi.
Denis Sassou Nguesso, a une parfaite maîtrise de la classe politique qu’il a pris le soin d’appauvrir afin de dépendre directement des finances du Trésor que lui contrôle. Les uniques opposants loin de son radar financier sont en prison ou empêchés de participer à l’élection.