Congo: Deux faux mar­chands d’armes Li­ba­nais ar­naquent 40 mil­lions dol­lars 

 Congo: Deux faux mar­chands d’armes Li­ba­nais ar­naquent 40 mil­lions dol­lars 

L’État congo­lais a perdu 40 mil­lions de dol­lars ar­na­qués par deux ci­toyens Li­ba­nais pour­tant ve­nus au Congo comme ré­fu­giés éco­no­miques et qui se sont fait pas­ser pour des mar­chands d’armes avec un car­net d’adresses consé­quent. Ils se sont éva­po­rés dans la na­ture sans concré­ti­ser le mar­ché qui leurs était at­tri­bué.

Yu­suf Ta­mil et Mo­ha­mad Yu­nès, deux ci­toyens Li­ba­nais qui se sont re­trou­vés au Congo suite à la grande crise éco­no­mique qui frappe le Li­ban sont loin de re­gret­ter leur choix porté sur ce pays pé­tro­lier d’Afrique Cen­trale. Au­jour­d’hui, grâce à leur men­songe et pas­si­vité des au­to­ri­tés congo­laises, ils sont mil­lion­naires en dol­lars et ont dis­paru des ra­dars.

C’est en mars 2021 que les deux Li­ba­nais at­ter­rissent au Congo par un vol ré­gu­lier d’Ethio­pian Ar­lines. N’ayant plus d’ave­nir au Li­ban, c’est un ami qui les convainc de le re­joindre à Braz­za­ville où il s’en sort pas mal fi­nan­ciè­re­ment.

Les deux es­crocs ne tardent pas à com­prendre la réa­lité de leur pays hôte et mul­ti­plie les contacts dans le cercle du pou­voir. Il faut dire que leur passé dans l’ar­mée Li­ba­naise a joué en leur fa­veur dans leur plan ma­chia­vé­lique. Un contact les in­tro­duit au sein du pou­voir dont cer­tains membres sont fas­ci­nés par leur par­cours et bu­si­ness.

Les deux Li­ba­nais qui se font pas­ser pour des grands mar­chands d’armes ayant aidé plu­sieurs pays afri­cains à ache­ter des armes en Oc­ci­dent et en Asie. Leurs pho­tos dans les pla­teaux du Go­lan et en Sy­rie fas­cinent et un mar­ché est passé avec eux pour l’ac­qui­si­tion par le Congo armes d’as­saut et cha­lets anti balles pour une va­leur de 40 mil­lions de dol­lars.

L’ha­bi­lité de ces deux es­crocs poussent le Congo a les payer en avance à tra­vers des vi­re­ments ban­caires dans leurs comptes à Du­baï et en Tur­quie. De­puis ils ont dis­paru des ra­dars mal­gré l’ar­res­ta­tion par les ser­vices se­crets congo­lais de leur contact ins­tallé à Braz­za­ville.

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