Depuis qu’il a été éjecté du gouvernement Coussoud Mavoungou ne mange plus et a maigri

L’ ancien ministre de la recherche scientifique et de l’innovation, Martin Aimé Parfait Coussoud- Mavoungou, pourrait-il rebondir, sous peu, à la Présidence ou à la Primature? L’information faisant état de sa nomination circule encore sous le manteau à Brazzaville.
« Il faut faire quelque chose pour Coussoud », monologue, d’une voix fine, un proche de l’ex-ministre. Une éventualité d’autant plus plausible que l’ancien ministre de la recherche scientifique, éprouverait, selon ses proches, toutes les peines du monde à digérer sa sortie « inattendue » du gouvernement dont il a été ministre pendant plus de 10 ans. « Il nous a paru psychologiquement abattu et fébrile lors de la rencontre des élites du Kouilou venues féliciter le premier ministre Anatole Collinet Makosso », commente, avec une ironie mordante, un cadre du Kouilou ayant requis l’anonymat. Quelques jours après, l’état de santé de Coussoud s’est dégradé.
Transporté d’urgence à l’hôpital militaire Pierre Mobengo de Brazzaville, où il a séjourné avant un dernier check-up en France, l’homme se remet petit à petit. Difficile cependant d’établir un lien entre ses ennuis de santé et les effets indésirables du choc psychologique qu’il a subi à la suite de sa défenestration « inattendue » du gouvernement. Seuls les médecins et l’intéressé lui-même en détiennent le secret.
À l’évidence, des proches de Coussoud- Mavoungou spéculent que seul un poste à responsabilité, une espèce de médicament miracle à administrer au patient, pourrait le requinquer illico presto. Est-ce pourquoi le nom de Coussoud- Mavoungou circule comme futur…?
L’histoire de l’ancien ministre de la recherche scientifique et de l’innovation me rappelle celle d’un ministre, encore en fonction, qui me confiait qu’il avait fait la fête pendant plusieurs jours dans un cinq étoiles de la place, où il était provisoirement logé, pour célébrer son entrée au gouvernement. »Je suis ministre ! Je suis ministre! », scandait-il à tue tête. Comme quoi la politique au Congo est ce que le football est au Brésil. Les congolais ont une passion effrénée pour la politique, tandis que les brésiliens sont fous du football.