Des jeunes bandits appelés communément « Bébés Noirs » reconnaissent que leurs leaders perçoivent un salaire mensuel de 100000FCFA de la police congolaise. Cette confidence confirme la thèse de le collusion entre ces assassins et la hiérarchie des forces de l’ordre. On apprend aussi que les bébés noirs constituent une réserve armée de certains qui pensent toujours à une hypothétique guerre civile ou des affrontements lors de la guerre de succession.

A Massengo, les habitants étaient une fois écœurés d’apprendre la rencontre entre un colonel de la police et certains chefs bébés noirs dans un bar. Personne ne pouvait comprendre qu’un officier partage un pot avec ceux qui tuent et terrorisent la quartier.

Les leaders des bébés noirs ne se cachent plus et affirment tout haut bénéficier du soutien de certaines autorités policières et politiques. Dans les bars des quartiers nord où ils invitent même des soûlards à une bière, ils se vantent d’être rémunéré à hauteur de 100000frs par mois sans compter les à côté.

La passivité des forces de l’ordre envers cette bande de jeunes bandits a toujours été perçue par la population comme une sorte de complicité. Une police qui n’a aucune pitié dans la traque des opposants et des opinions libres peine à éradiquer ce phénomène qui a ses germes dans les quartiers nord de Brazzaville.

Selon un policier subalterne, victime de la folie une nuit de ces bandits, le soutien des autorités n’est plus un secret. Il croit fermement que ces bandits constituent une réserve armée ( milice) dans le concours sera nécessaire au moment opportun.

« Sinon comment comprendre avant le concert du 24 juin 2023 dernier de l’artiste Roga Roga que les deux fractions des bébés noirs aient organisé une parade dans la ville aux yeux des policiers ! », renchérit qui estime que c’était le moment idéal de les interpeller au lieu de leur faire leur propagande.