Des écu­ries dis­si­mulent des armes dans les fo­rets du pays en pré­lude à l’après -Sas­sou

 Des écu­ries dis­si­mulent des armes dans les fo­rets du pays en pré­lude à l’après -Sas­sou

Un scé­na­rio à la Da­dis Ca­mara après la mort in­opi­née du pré­sident Lan­sana Conté en Gui­née Co­na­kry est de plus en plus re­douté au Congo par les ca­ciques du pou­voir. Il sied de rap­pe­ler que les mi­li­taires s’étaient em­pa­rés du pou­voir au dé­tri­ment du cercle res­treint du feu pré­sident qui pen­sait le conser­ver. 

Sur fond d’ac­cu­sa­tions far­fe­lues à tra­vers des fiches qu’il re­met quo­ti­dien­ne­ment à son oncle De­nis Sas­sou Nguesso, Jean Do­mi­nique Okemba tente de s’écar­ter de cette liste des suc­ces­seurs qui af­fûtent déjà leurs armes en at­ten­dant le jour J. Lui-même a pour­tant avoué de­vant les no­tables Mbo­chis avoir des hommes et des armes prêts à se dé­fendre ou at­ta­quer en cas de pé­pin.

Sa der­nière vic­time n’est entre autre que le fils de l’ex pré­sident Ma­rien Ngouabi, qu’il soup­çonne de pré­pa­rer un coup d’État, après un re­trait ima­gi­naire des conte­neurs rem­plis d’armes au port de Pointe-Noire.

Ce qui est cer­tain est que la dis­pa­ri­tion de plu­sieurs car­gai­sons d’armes au port de Pointe-Noire et ayant pris une di­rec­tion in­con­nue in­quiète le pou­voir de l’Alima. Les in­com­pé­tents de la ré­pu­blique s’ac­cusent mu­tuel­le­ment de mau­vaises in­ten­tions. Alors qu’il veut se dé­doua­ner, JDO est le sus­pect nu­méro 1 de la dis­pa­ri­tion de la plus grande car­gai­son d’armes dont les ser­vices si­tuent dans la fo­ret du Niari.

JDO et ses ser­vices aussi soup­çonnent le camp Nianga Mbouala de ca­cher des armes dans la plaine des pla­teaux Ba­té­kés par­tant de la Le­kou­mou à Le­kana. Une col­lu­sion entre ce camp et le Pas­teur Ntumi est aussi évo­quée par les ser­vices de JDO.

Un troi­sième camp, non en­core iden­ti­fié dis­po­se­rait aussi des armes dis­si­mu­lées dans Braz­za­ville et Pointe-Noire. Il s’agi­rait des mi­li­taires ré­pu­bli­cains se­lon les ser­vices. Et ce groupe est le plus craint par le clan de l’Alima qui voit en eux des adeptes de Da­dis Ca­mara.

Dans le cercle du pou­voir de l’Alima, on est conscient que De­nis Sas­sou Nguesso se­rait bien­tôt vic­time d’une mort, et cha­cun se pré­pare à prendre les res­pon­sa­bi­li­tés. Entre les par­ti­sans de la conti­nuité de l’in­com­pé­tence, dé­tour­ne­ments et les ré­pu­bli­cains, la mé­fiance s’est ins­tal­lée.

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