Des enseignants communautaires réclament leur intégration à la Fonction publique

Dans un communiqué de presse publié le 3 mars, à Brazzaville, la Fédération des enseignants communautaires du Congo (FECC) sollicite la prise en compte par le gouvernement de leur situation dans le quota de recrutement de 2022.
La doléance a été formulée dans une déclaration suite à l’assemblée générale de la Coordination des fédérations des diplômés, anciens des écoles professionnelles et prestataires. En effet, la FECC exige la publication de plus de deux cents textes d’intégration restés en attente dans le quota de recrutement de 2020- 2021 d’ici au 15 mars prochain.
Elle s’est appuyée à cette occasion sur le discours du président de la République à la Nation l’année dernière, dans lequel l’instruction avait été donnée au gouvernement de recruter plus de 1500 enseignants.
Par ailleurs, les enseignants communautaires revendiquent leur participation en qualité de membres dans les commissions des recrutements du ministère sous tutelle pour éviter la fraude, précisent-ils; la régularisation des notes de service en vue de leur reconnaissance et de leur prise en compte effectif; l’affectation des enseignants de deuxième langue et le recrutement en masse des enseignants communautaires, selon les diplômes, promotions et anciennetés sans tenir compte du critère d’âge; ainsi que le paiement d’au moins cinq ans d’émolument ou de rappel de soldes.
« La FECC et le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation sont des partenaires indissociables. Nous attendons de poursuivre les échanges y afférents de manière permanente et efficiente pour le recrutement rationnel des enseignants communautaires sur l’ensemble du territoire national », a déclaré la fédération.