Des officiers militaires Kouyou, Téké, Makouens et Katangais se plaignent d’être sous surveillance spéciale par le clan Sassou

 Des officiers militaires Kouyou, Téké, Makouens et Katangais se plaignent d’être sous surveillance spéciale par le clan Sassou

Depuis le coup d’État au Niger, les officiers militaires d’ethnie Kouyou, Makouen, Téké et Katangais dénoncent les intentions que le clan Sassou leur prête. Ils sont systématiquement soupçonnés d’avoir des velléités putschistes au simple motif de ne pas être Mbochis, jugé comme mesure de loyauté. Ils sont mis sur écouté par les services d’intelligence et parfois en filature.

Denis Sassou-Nguesso en personne aurait instruit aux services une surveillance spéciale aux officiers Kouyou, Makouen et Katangais, Téke n’ayant pas jusqu’à ce jour fait allégeance à la Grande Loge du Congo. Il sied de rappeler que depuis la succession des putschs en Afrique de l’Ouest, le clan Sassou a renforcé la surveillance dans les forces de défense et sécurité.

Désormais toute promotion dans l’armée et la police est conditionnée par l’appartenance à la Grande Loge du Congo dont la norme principale est la fidélité et non la trahison entre frères. Mais plusieurs sont les officiers qui résistent à devenir des francs-maçons et cela fait d’eux des militaires suspects.

Le clan Sassou est totalement convaincu que la trahison ne viendra jamais d’un Mbochis, mais des Téké, Kouyou , Makouens et Katangais et des Bakwele dans la moindre mesure.

Selon un officier Mbochis, pour le clan Sassou, le danger ne viendra jamais des officiers sudistes qui se sont déjà accommodés et surtout ôtés de tous moyens militaires.

Jean Dominique Okemba du CNS et Philippe Obara du CID sont chargés d’accroître la vigilance dans l’armée et la police. Même leurs subalternes de ces ethnies ne sont pas associés à cette opération spéciale de surveillance. Denis Sassou Nguesso est arrivé au Bresil à l’invitation du président Lula pour un sommet sur la préservation des forets.

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