L’avenir des Mbochis vient une fois de plus de faire une victime innocente à Dolisie dans le sud. DSP Makaya, un vrai fils du coin n’a pas supporté la mauvaise gestion de l’épidémie des mains sales qui est entrain de décimer les siens. Au cours d’une visite à l’hôpital général de Dolisie pour apporter de l’aide aux malades, il a regretté via les réseaux sociaux l’insuffisance des médicaments et l’absence d’une prise totale. Des critiques perçus par les chefs Mbochis de la police de la ville comme de la cybercriminalité dans leur ignorance notoire et volonté de faire taire les congolais. DSP Makaya est accusé d’usurpation pour avoir porté la blouse à l’instar du premier ministre.

Dans toutes les villes du sud, le pouvoir a fait installer des policiers Mbochis dans l’unique but de veiller à l’avenir des Mbochis en usant la répression et l’intimidation. Une simple critique objective peut conduire un citoyen sudiste à la mort. L’excès de zèle des policiers Mbochis de Dolisie vient de franchir la ligne rouge avec la détention de l’influenceur DSP Makaya, lequel a eu tort de se plaindre de la mauvaise gestion de l’épidémie des mains sales qui ravage sa ville.

Le jeune artiste humouriste s’est rendu à l’hôpital général de Dolisie où il a procédé à la remise de dons en eau potable et produits alimentaires.

À l’instar de plusieurs ressortissants du Niari et natifs de Dolisie, l’artiste DSP Malakay répondait à l’appel de désespoir lancé par les malades eux-mêmes ainsi leurs parents, salon les vidéos réalisées sur place à l’hôtel général de Dolisie.

A l’issue de sa visite, l’artiste n’a pas hésité de dénoncer la mauvaise gestion de l’épidémie, notamment le manque de produits pour soigner les malades. De part son influence sur les réseaux sociaux, les services de police estiment que le jeune artiste est auteur de la cybercriminalité.

Et le fait d’avoir porter la blouse lors de sa visite, les mêmes sources indiquent qu’il aurait usurpé le titre et bafoué l’éthique de médecine. Il est alors coffré à la maison d’arrêt de Dolisie. Quelques heures avant son embastillement, le jeune artiste affirmait avoir reçu les menaces et même identifié ses Judas. Ainsi, on peut le constater sur le post qu’il a lui-même publié, sentant venir le danger.

Plusieurs artistes du pays appellent à sa libération sans condition, alors que d’autres souhaitent une mobilisation des artistes à Dolisie. Franchement, il y a des situations que des autorités créent pour se faire cracher par la population. Est-ce qu’on était obligé de l’arrêter ?