Être blancs, lobbyistes, faire rêver Sassou et gagner des millions facilement

C’est devenu une mode chez certains européens ayant eu vent des largesses monétaires du chef de l’État congolais, très sensible aux éloges fantaisistes et aux selfies avec des dirigeants des grandes puissances mondiales. Ils font juste rêver Denis Sassou Nguesso, et en retour celui-ci leur rétribue gracieusement, bien qu’ils s’en moquent par la suite.
En Espagne, José Veiga avait compris que pour amadouer Denis Sassou Nguesso, il fallait lui obtenir un rendez-vous spécial avec le président du Réal Madrid, Florentino Perez avec tous les honneurs y relatifs. Très proche du club merengue, José Veiga convainc Florentino Perez sur le poids financier et médiatique du dictateur congolais, qui sera reçu avec tous les honneurs à Santiago Bernabeu.
Ce geste marquera à jamais le tyran de l’Alima qui va donner carte blanche à José Veiga sur ses activités au Congo à travers son entreprise Asperbas. Homme d’affaires chevronné et parmi les 5 premiers d’Espagne, Florentino Perez se voit aussi ouvrir les portes du Congo par Sassou Nguesso.
Mais très vite, les Espagnoles s’éloignent de José Veiga et Sassou Nguesso, quand les fuites du grand scandale sur la route de l’Atlantique commencent à se faire connaître. José Veiga n’est qu’un bandit et escroc qui ayant lu dans les pensées du dictateur congolais. Il croupit dans une prison portugaises depuis plus de trois ans.
Denis Sassou Nguesso est très sensible aux éloges tant nationaux qu’internationaux, et disposé à rendre riche leurs auteurs. François Soudan du journal Jeune Afrique est parmi ceux là qui l’ont compris. Quelques pages dans son journal, où il déverse des futilités peignant un Congo que seul lui connaît ( une sorte d’Alice aux pays des merveilles) lui ont rendu vachement riche.
Grâce à toutes ses futilités sur le Congo, publiées dans Jeune Afrique, François Soudan a droit au salon diplomatique de Maya Maya. Et que dire du cabinet New-yorkais qui a empoché près de 2 millions de dollars pour la fameuse rencontre de Miami Trump-Sassou.
La dernière bêtise de Denis Sassou Nguesso a été de payer des soi-disant lobbyistes britanniques, afin que le cas du Congo soit résolu favorablement au FMI. En tout, ce sont trois millions de dollars qui sont partis en fumée, alors qu’il y a des écoles qui sont dépourvues de tout et les retraités ne perçoivent plus leurs pensions.