Ewo : il fracture le bras de son épouse pour avoir donné le nom de Sassou à son bébé

 Ewo : il fracture le bras de son épouse pour avoir donné le nom de Sassou à son bébé

Malgré les mises en garde de ses voisins conscients de la présence des traîtres parmi eux, François Z n’a pas hésité à battre son épouse jusqu’ à lui causé une fracture au bras. Pour lui, c’était un véritable affront, oser donner à son fils le nom de Sassou Nguesso. « Penses tu que c’est tout le monde qui aime être Mbochis dans ce pays ? » ne cessait-il de crier.

Ce n’est pas tout le monde qui tombe facilement dans le «  wouyage » en république du Congo, un pays où une famille au pouvoir croit en détenir le permis d’occuper. Il existe encore et nombreux d’ailleurs Congolais de valeur qui estiment que certains Mbochis incarnent le mal du Congo, et il est très indécent de, se référer ou s’assimiler à eux.

C’est le cas d’un habitant de la ville d’Ewo dans la cuvette ouest. François Z, qui a estimé que c’était une blague de très mauvais goût le fait que son épouse ait nommé son nouveau né « Sassou ». De retour d’un voyage à Ouesso, sa fille aînée lui annonce d’un ton ironique que son nouveau né s’appelle Romaric Sassou Z.

Fou de rage, il n’a pas hésité à battre son épouse au point de lui casser le bras, malgré l’intervention du voisinage. Un peu relax après sa fureur, François a conduit lui même son épouse à l’hôpital où il a expliqué au médecin les raisons de son acte.

« Cher, docteur, ma femme est une folle. Comment peut-elle oser donner à mon fils le nom de ce monsieur qu’on appelle Sassou là ?…Veut-elle que mon fils ait l’esprit des coups d’État et du vol ou quoi ? »

Stupéfait, le médecin n’avait que ses oreilles pour écouter tout en bougeant sa tête comme pour approuver le geste de François qui n’arrêtait pas de s’expliquer : « …Moi, j’ai l’intention d’avoir encore deux autres enfants avant d’arrêter, et qui ne sait pas dans ce pays que ce monsieur au nom de Sassou est allergique à l’alternance ? Alors en nommant mon fils Sassou, celui-ci serait tenté de bloquer les trompes de sa mère pour ne pas avoir de frères, évitant ainsi une alternance comme son homonyme de Sassou. Je vis ma vie modestement avec ma famille et je ne veux pas de nom qui apporte la poisse »

S’érigeant en conseiller, le médecin a essayé de faire comprendre à la femme que désormais, elle devrait prendre des décisions consensuelles avec son époux afin d’éviter ce genre de situation. « Madame, a ta yo moko, est ce que kombo ya Sassou ezali kombo ya ko pesa na mwana ? ».

François Z a depuis engagé la procédure pour modifier l’acte de naissance de son fils.

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