Au Gabon, la rencontre politique tant réclamée par l’opposition et acceptée par le président Ali Bongo s’ouvre ce lundi 13 février. Les travaux démarrent au palais présidentiel sous la supervision d’Ali Bongo. La société civile, les syndicats, les religieux et les jeunes qui souhaitaient participer à cette rencontre ne sont pas invités. Seuls les leaders des partis politiques ont été conviés et ils ont dit oui. 

« Je vous confirme que je serai présente (…) à la cérémonie en espérant qu’elle débouchera sur des mesures qui garantiront la transparence électorale pour des élections crédibles et apaisées », a confié Paulette Missambo, présidente de l’Union nationale, un des principaux partis d’opposition. Le RPM de Barro Chambrier, dans un communiqué, dit « oui » et émet les mêmes doutes sur la volonté du pouvoir d’organiser des élections transparentes.

Beaucoup de questions en suspens

« Ce sont des moments utiles et nécessaires pour la vie de la nation », a, pour sa part soutenu Florentin Moussavou, porte-parole de la majorité présidentielle. Restent beaucoup de questions en suspens. Personne ne connaît l’ordre du jour, la durée des travaux ni même le lieu où se dérouleront les rencontres. Gabon 1ère, la télévision nationale croit savoir qu’après la cérémonie d’ouverture, une commission paritaire majorité – opposition sera mise en place.

Toilettage du code électoral

Selon la presse gabonaise les sujets traités devraient porter sur le toilettage du code électoral, la réforme des missions du Centre gabonais des élections (CGE), l’audit du fichier électoral ainsi que la révision des mandats. Celui du président de la République est, par exemple, illimité.