De nombreux congolais de Pointe-Noire et du Kouilou affirment que certaines plages leur sont interdites au profit des immigrés français, appelés communément expatriés. Une situation surréaliste en 2021.

Des choses que nos anciens ont vécu pendant la colonisation semblent refaire surface dans les environs de Pointe-Noire au sud du Congo. Quelques immigrés français qui se croient au dessus des autochtones et ennemis de l’intégration socioculturelle vivent dans le repli de la couleur de peau.

A Matombi par exemple, des congolais noirs n’ont pas accès à certaines plages, sauf les filles qui servent d’objets sexuels aux blancs. Un congolais vivant en France a eu du mal à partir avec un gardien noir qui lui empêchait l’accès à l’une de ses plages. Traité de tous les noms d’esclave, le gardien a cédé et autorisé l’accès avant d’être viré par les blancs. 

En France, on reproche souvent aux africains de vivre en communauté, par contre, en Afrique le repli communautaire des européens est normalisé. Pire encore, les occidentaux ont cette sensation de supériorité et se permettent même de poser des veto aux noirs à certains endroits comme ces plages de Pointe-Noire. Un comportement inacceptable en Afrique 61 ans après les indépendances.

L’un des gardiens de ces endroits raconte comment il souffre au fond de lui, en voyant comment les occidentaux abusent des filles congolaises dans ses lieux interdits pourtant aux Noirs. Une source rapporte aussi que des tournages des films pornographiques sont réalisés sur ses plages et même la zoophilie.

Un réalisateur français payait 150000 frs aux filles qui acceptaient la pénétration sans protection et 100000 frs avec préservatif. Des dizaines de filles dont des mineures ont participé à ce tournage.