La Police Congolaise et la population

 La Police Congolaise et la population

La police est un organe de l’État chargé d’assurer la protection des personnes, des biens, des services, des institutions et de gérer la cité. Elle est donc l’organe incontournable, sans lequel la société ressemblerait à une jungle. Mais malheureusement, loin de toujours être des hommes ou des agents honnêtes comme le leur impose la loi, ces derniers engendrent des situations qui sont déplorables pour tous. Ils sont les auteurs des délits tels que le viol, la corruption, le chantage etc. Concernant les abus sexuels, il est fréquent que les policiers en charge d’assurer la sécurité nocturne de la cité soit pointé du doigt sur certains agissements immorales.

Des vidéos circulant sur internet montrent comment un groupe de policiers ont abusé sexuellement de deux femmes à Brazzaville. Cela a suscité un tollé au Congo et a mis en lumière une pratique qui est courante dans le pays. Des images impliquant les policiers dans différents braquages se répandent. Ce genre de comportement demeure inexplicable parce que pour la plupart, ce sont des hommes qui gèrent des foyers.

Autre fait est la corruption. Ce phénomène dont la lutte et les tentatives d’éradications demeurent toujours dans les têtes des autorités congolaises prend de plus en plus d’ampleur .Il est surtout observé au niveau de la police routière. Ceux-ci lors des interventions routières ne font plus leur métier. Ils deviennent non seulement des amis des conducteurs mais aussi de simples marionnettes pour ces derniers qui facilement les manipulent avec des modiques sommes à chaque infraction routière. Les agents routiers oublient leurs principes fondamentaux que sont la prévention, l’éducation, le renseignement et l’aide aux usagers de la route

Ces derniers sont à la recherche permanente des motifs ou encore infractions commises par les automobilistes pour se faire de l’argent. Du coup, a la levée du Jour, l’agent considéré comme l’éducateur des automobilistes se rend au lieu de service avec pour but se faire de l’argent et non éduquer. Ce qui fait que la circulation congolaise devient une porte ouverte à n’importe qui même les conducteurs sans permis de conduire (fils de telle ou telle autorité…).

Au Congo, le port de la tenue militaire devient une forme de pouvoir absolue. Les unités d’interventions, poussées par des personnes plus influentes du pays procèdent a des interventions arbitraires dont les motifs ne sont connus que par eux et ceux qui les envoient. Ceux-ci dérapent souvent en oubliant les droits fondamentaux de la personne humaine si encore, les connaissent-ils ?

Le phénomène le plus courant depuis ces derniers mois est celui des sans-papiers précisément les ressortissant de la RDC qu’ils traquent et arrêtent tout en confisquant non seulement leur petite marchandise mais aussi en prenant tous ce qu’ils ont sur eux (argent, appareils etc.).

Mais, en fin compte ces mêmes personnes sont remises en liberté après seulement quelques heures de détention. Quand la présente situation semble se calmer, tout rentre dans l’ordre et ces derniers reprennent avec leur activité .il suffit d’un laps de temps pour que la même situation refasse surface, ce sont ces mêmes qui sont arrêtées et la suite demeure la même .Donc, le plus souvent, les arrestations menées par la police congolaise ne font pas l’objet de suivi par les hautes autorités du pays.

Somme toute, la police congolaise est l’un des garants de la sécurité national mais son image est souvent salie par des actes inciviques menés par une poignée d’agents qui laissent un peu la population dans des interrogations sans réponses. Mais que dire de l’origine de ces dérapages ? Les hautes autorités sont-elles informées de ces actes ? Si oui, pourquoi tardent-elles a agir en mettant fin a ce genre de dérapage inconscient?

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