L’Algérie démarre sa production de vaccins contre le Covid-19

La production de vaccins anti-Covid a démarré ce mercredi en Algérie, avec les premières doses de « CoronaVac », la version algérienne du vaccin chinois Sinovac. Les autorités d’Alger comptent ainsi accélérer la campagne de vaccination nationale. Elles espèrent aussi, à terme, exporter le vaccin anti-Covid vers le reste de l’Afrique.
Jusqu’à présent, l’Algérie dépendait des importations de vaccins anti-Covid, principalement de doses chinoises de Sinovac. Désormais, elle en produira sur son sol.
Les trois premiers lots de « CoronaVac », la version algérienne du Sinovac, ont été conditionnés ce mercredi à Constantine, à partir d’une matière première fournie en vrac par le groupe chinois. Il s’agit donc pour le groupe pharmaceutique algérien Saïda de faire du remplissage aseptique du sérum chinois, comme le fait déjà l’Égypte.
Le ministre algérien de l’Industrie pharmaceutique espère que la production de CoronaVac grimpera à cinq millions de doses mensuelles en janvier prochain, soulignant que cela coûtera 40% moins cher de le fabriquer que d’en importer.
De quoi accélérer la vaccination de la population nationale, car moins d’un quart des Algériens ont reçu une première dose contre le Covid-19.
L’Algérie rêve à terme d’exporter des doses vers le reste de l’Afrique. Mais pour cela, il faudrait passer à une échelle autrement plus grande, estime un expert des vaccins.
C’est bien que de plus en plus de pays africains commencent au moins par la mise en flacon en espérant que ça va se traduire par quelque chose de plus substantiel en matière de transfert de technologie.