Le député Ibovi exige à Bouya de rembourser les 231 milliards qu’il a volé pour sa route imaginaire de 137 km dans la Cuvette

L’infatigable aux mains longues ministre des Grands Travaux, Jean Jacques Bouya subi des pressions venant du député Jean Claude Ibovi qui lui exige des comptes sur sa fameuse route de 137 km dans la Cuvette et qui a reçu un financement de 231 milliards de l’État. Cette route reste inexistence près de 5 ans après le décaissement des fonds. Bouya qui a promis que Dieu allait confondre ceux qui le traitent de voleur et qui aurait déclarer une fortune de 262 millions cfa ne comprend pas l’obsession de son frère Mbochis. « C’est ton argent pour me nuire autant ? » a martelé le ministre au député.
Pour une première fois au Congo, un député proche de la majorité et de surcroît Mbochis a osé dire tout haut ce que tous les autres pensent tout bas. Habitués à ne rien faire et proposer au parlement, les députés nommés par Sassou lors des dernières législatives ont été tous surpris de voir leur camarade Jean Claude Ibovi accusé les membres du gouvernement de détournements des deniers publics et surtout d’incompétence.
Sa cible ( qui est aussi celle de tous les Congolais) a été le ministre des Grands Travaux et neveu du chef de l’État, Jean Jacques Bouya qui rêvait de devenir le Haussmann de la Cuvette.
Impliqué dans presque tous les scandales financiers du Congo, Jean Jacques Bouya a assisté en direct devant toute l’assemblée et ses collègues ministres comment il a été officiellement accusé de voleur par un député, qui du reste à plaider auprès de Clément Mouamba sa démission de son équipe.
Dans une intervention anthologique, Jean Claude Ibovi a rappelé au premier ministre et son équipe que le pays est dans le chaos total à cause de leur incompétence.
La révélation la plus scandaleuse faite par Jean Claude Ibovi est la route inexistante de 137 km construite et inaugurée par Jean Jacques Bouya et qui aurait coûté au Trésor Public 231 milliards. Dans un pays normal, Jean jacques Bouya serait mis en examen et demis du gouvernement. A l’heure où Denis Sassou Nguesso agenouille face au FMI, l’arrestation de Bouya serait signal positif pour cette institution.