Le pétrolier Zenith Energy affiche des résultats encourageants sur le champ Tilapia

La société canadienne Zenith Energy a annoncé, le 10 février, le succès de l’enquête d’utilité publique du projet Tilapia dans le Kouilou. Le pétrolier dispose d’une participation majoritaire de 56 % dans le champ pétrolifère Tilapia, tandis que le reste des 44 % est contrôlé par la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).
L’annonce de la réussite de l’enquête d’utilité publique, qui assure à la communauté du Kouilou que la poursuite du développement du champ pétrolier Tilapia ne portera pas atteinte à l’environnement, intervient dix mois après l’acquisition par Zenith Energy de 100 % des parts de la filiale congolaise d’AAOG en mai 2020.
Le pétrolier vient en plus de recevoir la confirmation des autorités de tutelle pour la poursuite du projet Tilapia. « Nous sommes ravis d’avoir reçu cette confirmation positive du ministère des Hydrocarbures qui démontre notre implantation réussie en République du Congo, où nous avons l’intention de développer Tilapia. Je me réjouis de pouvoir informer le marché en temps utile des progrès réalisés », a déclaré le PDG de Zenith Energy, Andrea Cattaneo.
Les activités du pétrolier canadien ont fait l’objet d’un examen technique et financier approfondi, réalisé par le ministère des Hydrocarbures en janvier 2021. Grâce à l’enquête d’utilité publique, la société peut désormais procéder à la finalisation et à la ratification potentielle du contrat de partage de production pour la deuxième phase du projet.
La stratégie de l’entreprise dévoilée par son PDG Andrea Cattaneo consiste en l’acquisition d’actifs de production de pétrole et de gaz déjà exploités par de grandes compagnies pétrolières, pour espérer générer des revenus.
Il faut rappeler que la compagnie pétrolière a sollicité au gouvernement congolais un nouveau permis d’exploitation de 25 ans, la licence de Tilapia ayant expiré depuis juillet 2020. Entre-temps, l’exploitation du champ se poursuit au moyen d’un plan de continuation des activités. La production du site devrait monter à 1 500 barils par jour après la fin des travaux de développement.