Pointe-Noire est la ville pétrolière la plus sale et la moins assainie du monde. Des milliards partent de la capitale économique pour soutenir non seulement l’économie du pays, mais aussi moderniser des villes du Nord. Une ville qui manque d’un circuit de distribution de l’eau potable et de l’électricité, d’une université. Pointe-Noire ressemble à un gros village alors que le premier ministre y est originaire. Les travaux promis devant Anatole Collinet Makosso par Jean Jacques Bouya n’ont jusqu’à ce jour jamais débuté.

Le 24 avril 2023, lors de sa dernière visite à Pointe-Noire, Denis Sassou Nguesso avait promis le début imminent des travaux de réhabilitation du réseau routier devenu pratiquement impraticable. Trois mois plus tard, aucun engin n’a été aperçu dans la ville entrain de s’atteler à cette promesse du chef de l’État.

Le réseau routier de la capitale économique s’est tellement dégradée que les véhicules en sont les victimes. Des nids de poule sont même à la sortie de l’aéroport de la ville dont les autorités sans honte bue s’activent à les boucher rien qu’à la venue du président de la république.

Dans les villages au nord du pays des caciques du pouvoir, on peut facilement comment ils fournissent des efforts à bitumer les routes. Mais au sud, c’est la désolation totale. Des milliards qui servent à construire les villages du nord proviennent de Pointe-Noire.

A la primature, c’est un Vili qui siège depuis des années sans pourtant qu’il ne pèse de son autorité pour pousser l’État à faire quelque chose pour sa ville Pointe-Noire. Cet abandon de la capitale économique pousse d’autres ethnies à se moquer des Vili qui ne seraient à leurs yeux que des vassaux du PCT.

«Un premier ministre qui est incapable de faire quelque chose pour sa ville peut-il apporter un plus au Congo ?» C’est la question que se posent les citoyens de Pointe-Noire