Les doléances du Niari sur les 88% de Sassou Nguesso

 Les doléances du Niari sur les 88% de Sassou Nguesso

En dehors des ministres Pierre MABIALA, Destinée Hermella DOUKAGA et Émile OUOSSO, quels sont les autres cadres du Niari qui pourraient faire leur entrée au gouvernement?

Après la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle du 21 mars dernier, par ailleurs bien que contestés par Mathias Dzon et le Yuki de feu Guy Brice Parfait Kolélas, l’heure est maintenant à l’attente des résultats définitifs qui seront rendus publics dans un bref délai par la cour constitutionnelle. Résultats définitifs dont de voix concordantes certifient que la cour constitutionnelle validera, sans coup férir, ces résultats provisoires publiés par la CNEI. Les noms de certains cadres et autorités politiques de la République ne cessent d’être cités dans certains milieux comme futurs Ministrables. C’est le cas de ces cadres et autorités politiques du département du Niari qui, selon certaines sources, en ayant recours à leur parcours administratif et politique remplissent les critères. Vrai ou faux?

De l’avis de certains cadres du département du Niari, ce département qui semble être mis à la marge lorsqu’il s’agit des nominations aux fonctions importantes, devrait avoir plus de trois ministres au gouvernement.< Le département du Niari a été le point de départ de Denis SASSOU NGUESSO. En d’autres termes, c’est dans cette contrée du pays qu’il avait fait ses études après l’obtention de son certificat d’études primaires élémentaires (CEPE). C’est toujours dans ce département que ses partisans avaient rendu public l’idée du changement de la constitution du 20 janvier 2002. C’est encore dans ce même département, lequel, avant le lancement du dépôt des candidatures à la présidentielle du 21 mars dernier, que les ex-combattants avaient demandé au Président Denis SASSOU NGUESSO de faire acte de candidature. En tenant compte de tous ces aspects politiques et stratégiques, le département du Niari devrait avoir plus de trois ministres au gouvernement.>,revendique un des habitants de la capitale de l’or vert qui a requis l’anonymat. Qui sont alors ces cadres qui répondent aux critères de nominations au sein du gouvernement?

Jérémy Sylvain LISSOUBA?

Fils de l’ancien Président de la République du Congo, Pascal LISSOUBA, élu Député à l’arrondissement 2 de Dolisie sous le label du parti politique créé par son feu père: Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Jérémy Sylvain LISSOUBA, est une personnalité politique taciturne, très réservée et attentive aux questions de l’entrepreneuriat. Certaines indiscrétions disent qu’il sera probable qu’il fasse son entrée dans la nouvelle équipe gouvernementale qui pointe à l’horizon. Vrai où faux? Mais, selon certaines sources qui le côtoient, l’UPADS est un des partis politiques de l’opposition qui nourrit les ambitions de reconquérir le pouvoir par la voix des urnes. Poursuivent les mêmes sources, l’idée de faire son entrée au sein de la future équipe gouvernementale ne fait point partie des ambitions prioritaires de ce jeune Député de l’opposition qui accorde plutôt une attention particulière à la proximité d’avec ses mendants.

Élisabeth MAPAHA?

Soeur aînée de l’artiste musicienne congolaise connue sous le pseudonyme de Pembet Sheiro, universitaire ayant fait ses études en France, Première femme depuis la création du conseil municipal de Mossendjo à assumer les fonctions de Présidente dudit conseil( sous le label de l’UPADS), ancienne directrice de la COGELO, actuelle conseillère municipale, Élisabeth MAPAHA est une femme travailleuse, rigoureuse et partisane du travail fait bien. D’après de voix concordantes, c’est sous son règne que les concours directs se font désormais sur place. C’est aussi grâce à elle qu’il y aurait une école de formation dans les métiers de bois dans ladite localité. Cependant, ce qui pourrait lui causer préjudice pour faire son entrée au gouvernement est le fait que son parti politique, notamment l’UPADS est de l’opposition, à moins que ce parti, puisse signer, à la dernière heure, des accords de partage de pouvoir avec le PCT.

Henri LOUNDOU?

Homme très courtois et très réservé selon les témoignages de son entourage, Henri LOUNDOU Aboucari est économiste de formation, Expert comptable et actuel Directeur de cabinet du ministre des finances et du budget. Ce cadre du ministère des finances ayant plus de 30 ans d’expérience professionnelle, est également Commissaire du gouvernement auprès de l’ordre des Experts-comptables du Congo. Il convient alors de rappeler qu’il fut, à une époque récente, nommé aux fonctions suivantes: Directeur Général du contrôle financier, Directeur Général de la comptabilité publique et Président du comité de réformes des finances publiques de 2016-2017. C’est grâce à son dynamisme accompagné de son dévouement que ces réformes avaient abouti à l’élaboration du plan stratégique des réformes publiques 2018-2022. Bosseur, homme brillant, rigoureux, adepte du travail bien fait, certains milieux politiques, reconnaissent en lui le fait d’avoir joué un rôle non négligeable dans les négociations ainsi que dans la signature des accords entre le Congo et le FMI. Selon une source qui a requis l’anonymat, le travail titanesque qu’il abat au sein de son cabinet, susciterait l’admiration des grands décideurs de ce pays. »

Comme quoi il n’ya pas que les sages du Kouilou qui ont le monopole de la bêtise. Des jeunes à fleur d’âge s’y mettent aussi. Et l’on s’étonne de la longévité de Sassou au pouvoir, si la fin ne se résout qu’au partage des postes par région entre régions …. Le régionalisme à la sauce PCT à de beaux jours encore. Vivement le fédérale pour que chaque région choisi les meilleurs parmi eux pour veiller à leurs destinées.

Celmond KOUMBA

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