Les petits-fils de Sassou Nguesso et leurs comptes bancaires de 28 millions dollars à la BGFI

 Les petits-fils de Sassou Nguesso et leurs comptes bancaires de 28 millions dollars à la BGFI

Un homme averti en vaut deux, on ne peut trébucher deux fois sur un même caillou et Sassou Nguesso a su tirer les conséquences de sa traversée du désert pendant le régime de Pascal Lissouba. L’Empereur a tout fait pour que sa famille soit à l’abri du besoin au détriment des Congolais. Le pays et ses richesses ont été pris en otage par sa famille qui s’enrichit sauvagement. L’ensemble de la richesse des petits-fils de Denis Sassou Nguesso est estimée à quelques 250 millions de dollars logés dans les paradis fiscaux et à la BGFI-Congo ( banque des voleurs )

Le président du conseil d’administration de la BGFI-Congo n’est entre autre que Jean Dominique Okemba dont aucun business n’est connu. Il est le patron du conseil national de sécurité et sécurocrate du régime. Déjà sa présence au conseil d’administration de cette banque donne une idée de la mafia qu’elle parraine.

Sous total contrôle du pouvoir de Brazzaville, la BGFI-Congo est la banque du blanchissement des fonds mal acquis des proches du régime. On apprend que les petits-fils de Sassou Nguesso logent dans cet établissement plus de 100 millions de dollars.

La Banque de Denis Sassou-Nguesso

La famille Sassou Nguesso est aussi visée par cette enquête dite « des biens mal acquis ». La BGFIBank ne met les pieds dans ce pays voisin du Gabon qu’en 2000. C’est sa première succursale ouverte à l’international. Elle s’y implante en y reprenant les bureaux et le fichier clientèle d’une autre banque qui incarnait la « Françafrique », la banque africaine d’Elf : la Banque française intercontinentale (FIBA).

Quand la société pétrolière française Total absorbe sa compatriote Elf Aquitaine, la nouvelle holding se débarrasse de la FIBA, car elle a une réputation sulfureuse. Cette banque, uniquement implantée au Gabon et au Congo-Brazzaville, est contrôlée conjointement par la famille Bongo et Elf. Par le truchement de la FIBA, Elf avait accordé à ces États des préfinancements pétroliers (des avances sur bénéfices pétroliers à venir) qui ont eu tendance à s’évaporer. La FIBA avait aussi servi à acheter des armes. En 1997, Pascal Lissouba, alors président du Congo-Brazzaville, avait demandé, en pleine guerre civile, au directeur général de la FIBA d’effectuer quatre virements à des officines d’armement, en règlement d’hélicoptères Puma.

Au Congo-Brazzaville, le président du conseil d’administration de la BGFIBank Congo n’est autre que Jean-Dominique Okemba, neveu du président Denis Sassou-Nguesso et, depuis longtemps, son conseil spécial. En tant que secrétaire général du conseil national de sécurité, il est aussi le véritable patron des services de renseignements congolais.

Une autre enquête montre les liens entre cette banque et la famille Sassou. Selon l’ONG Global Witness, elle a été ouverte en juin 2020 par la police fédérale américaine (FBI). Entre 2011 et 2014, le fils de Denis Sassou-Nguesso est suspecté d’avoir détourné des millions de dollars de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), dont il était directeur général adjoint. Ces fonds auraient transité par les comptes de sociétés écrans logés dans une filiale de la BGFIBank, puis vers des comptes bancaires en Floride afin d’y acheter notamment un penthouse d’une valeur marchande de trois millions de dollars.

Quand cette enquête est ouverte en juin 2020, la société civile et l’opposition congolaise jubilent. Mais selon Africa Intelligence, l’épouse de Denis-Christel Sassou-Nguesso aurait conclu un accord financier avec Washington pour clore cette enquête en échange de 1,9 million de dollars.

Les deux fils d’Edgard Nguesso par exemple ont 3 millions de dollars logés dans des comptes à la BGFI. Omar Denis Junior Bongo et sa sœur Yacine ont 8 millions de dollars dans différents comptes à la BGFI.

A l’aide d’une carte de crédit de la BGFI Congo, le fils du ministre Hugues Ngouolondélé et Ninelle Sassou a réalisé des opérations d’un montant de 21000 euros lors de son dernier séjour en France.

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