Les structures de santé appelées à bancariser leurs recettes

La bancarisation des recettes des formations sanitaires, qui fait partie des sept recommandations de l’atelier d’évaluation des plans de travail des structures du ministère en charge de la Santé, permettra de sécuriser les recettes et d’optimiser les dépenses.
« Toutes les structures de santé et du secteur genre doivent procéder à la bancarisation des recettes générées », souligne le communiqué final de l’atelier d’évaluation des plans de travail des structures sous-tutelle du ministère de la Santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement.
Par ailleurs, chaque établissement hospitalier est appelé à mettre en place un programme d’assurance-qualité. Les hôpitaux généraux, quant à eux, doivent réaliser des activités de santé publique dans les districts sanitaires où ils sont implantés, pour assurer la continuité de l’offre des soins.
Il est également recommandé aux structures sanitaires de respecter les circuits d’approvisionnement des médicaments, en considérant la centrale d’achat des médicaments essentiels et produits de santé comme principal pourvoyeur, notamment des médicaments essentiels et génériques.
L’évaluation faite sur les plans de travail budgétisés de l’année 2020, conformément au Plan national de développement sanitaire, indique qu’à l’hôpital général A. Sicé de Pointe-Noire, le niveau d’exécution varie entre 50 et 68%. A l’hôpital général Edith-Lucie-Bongo-Ondimba d’Oyo le taux est de 48,75%. Quant à l’hôpital Mère-Enfant Blanche-Gomes le taux d’exécution global est chiffré à 65%, soit plus de la moitié de ce qui était prévu.
Les directeurs généraux, centraux et départementaux, ayant pris part à cet atelier d’évaluation, ont recommandé les deux secteurs(santé et genre) de procèder à la mutualisation de la logistique, afin de réaliser les interventions du plan de travail 2021, étant donné la rareté des ressources financières.