Loandjili: un vieux Mbochis en colère après la disparition de son chat

 Loandjili: un vieux Mbochis en colère après la disparition de son chat

Dans la capitale économique du Congo, plus précisément au quartier Loandjili, Albert Oko, un sexagénaire est dans tous ses états depuis de la disparition de son chat très potélé. Il soupçonne les jeunes de l’avoir kidnappé à des fins culinaires. Il a fait l’aller -retour de sa rue pour exprimer sa colère criant seul.

Ce phénomène prend de plus en plus à Pointe-Noire et les propriétaires des chats ne savent plus à quel saint se vouer. Un habitant de la ville parle de la forte demande de cet animal domestique sur le marché. Depuis que manger de la viande de chat n’est plus un tabou grâce aux Béembés, cet animal est en danger permanent.

Faute de se lancer dans son élevage, les restaurateurs se dirigent auprès des vendeurs occasionnels lesquels se ravitaillent directement dans les cités. Ils volent sans scrupule les chats des citoyens qu’ils revendent à 10000 frs.

De nombreux voisins en sont arrivés à la main à cause de ce phénomène. Avec raison que le doyen Albert Oko soupçonne son voisinage de la disparition de son chat. Malgré toute la vigilance et sécurité, on a réussi quand-même à lui voler son animal et il n’est pas prêt à s’avouer vaincu.

Albert Oko a promis à se rendre à Sibiti pour se venger de ses voleurs. Selon son témoignage, ce chat était devenu comme un membre de plus de la famille et ce depuis six ans.

Mais certains de ses voisins disent que le vieux Mbochis pleure autant pour un simple chat, c’est que l’animal était composé. Au Congo, les gens n’ont pas encore assimilé l’importance d’un animal domestique au sein d’une famille.

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