Maya Maya : un pa­ri­sien avec un pas­se­port fran­çais qui cri­tique sou­vent les au­to­ri­tés sur in­ter­net re­foulé vers Pa­ris à son ar­ri­vée

 Maya Maya : un pa­ri­sien avec un pas­se­port fran­çais qui cri­tique sou­vent les au­to­ri­tés sur in­ter­net re­foulé vers Pa­ris à son ar­ri­vée

S’il y a des au­to­ri­tés qui ne sup­portent pas les cri­tiques bien que construc­tives, ce sont celles du Congo ,lesquelles, du coup vous pointent comme leur en­nemi. Un ci­toyen Congo­lais vi­vant en France et ayant ac­quis la na­tio­na­lité vient d’être re­foulé de l’aé­ro­port de Maya Maya où il ve­nait d’at­ter­rir ce mer­credi par un vol ré­gu­lier d’Ethio­pian Ar­lines, pour être un cri­ti­queur du ré­gime sur les ré­seaux so­ciaux. «Si on vous ar­rête, la dia­spora va crier à la dic­ta­ture, sa­chez juste que ce n’est pas nor­mal de ve­nir dans un pays que vous in­sul­tez ma­tin midi soir! Vu que vous êtes fran­çais, re­par­tez chez vous, l’en­trée sur notre ter­ri­toire vous est in­ter­dite» lui a si­gni­fié le res­pon­sable de l’im­mi­gra­tion.

Malgré l’intervention de sa famille qui l’attendait dehors, Patrick T a été remis dans le vol à destination de Paris via Addis Abeba, refoulé de son propre pays. Les posts ,commentaires et vidéos du cyberactiviste Patrick T lui ont joué un mauvais tour à son retour au pays où il a été soupçonné par les policiers aux frontières de venir salir l’image du pays avec des images et reportages.

Les policiers postés à l’aéroport de Maya Maya attendaient le mercredi de pieds fermes un cyberactiviste dont le nom a été reconnu sur la liste des passagers du vol ET 861 de la compagnie Ethiopian Airlines en provenance d’Addis Abeba. Après concertation, la décision de ne pas l’autoriser à entrer au Congo a été prise avant même l’atterrissage.

Les policiers lui ont rappelé toutes ses critiques sur le Congo et ses autorités, un pays qu’il traite souvent de sale, sans électricité, eau potable, routes. Pour eux, il n’était pas trop beau pour lui de séjourner dans un tel pays et qu’il serait mieux et à l’abri de tous ses fléaux en France sa seconde patrie.

« Désormais, nous n’allons plus arrêter et placer en détention les cyberactivistes, mais vous serez juste interdit d’accès au pays !» lui ont rappelé les policiers.

Patrick T a passé juste une heure sur le sol brazzavillois, le temps qu’à durer aussi l’escale du vol qui continuait sur Pointe-Noire avant son retour vers Addis Abeba. Au moins les policiers ont accédé à sa requête de remettre ses bagages à sa famille qui l’attendait dehors.

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