Mines : Plus de 10 milliards de dollars pour booster le secteur minier

La société Sangha mining development, une société de droit congolais, va investir plus de 10 milliards de dollars dans l’exploitation des gisements de fer d’Avima, de Badongo et de Nabemba dans le département de la Sangha où elle a obtenu de l’État congolais, trois permis miniers d’exploitation ainsi que la construction des infrastructures.
Les conventions d’exploitation minière devant définir les droits et obligations des parties dans la réalisation des projets ont été signées, le 13 mars dernier à Brazzaville. Ces projets concernent, entre autres, la construction de la mine et des infrastructures connexes, d’une ligne de chemin de fer Sangha-Kouilou et du port minéralier de la Pointe indienne à Pointe-Noire, a-t-on appris.
Ces conventions ont été signées pour la société Sangha mining development par son président directeur général, M. Manuel André et du côté congolais par les ministres en charge des Mines, M. Pierre Oba, de la Marine marchande, Mme Ingrid Olga Ghyslaine Eboucka-Babakas, et des Finances, M. Calixte Nganongo.
Selon M. Manuel André les travaux devraient débuter le quatrième trimestre 2021 pour une perspective d’exportation au cours de l’année 2023 et à terme avoir une production annuelle de 100 millions de tonnes de minerai de fer.
«Ces investissements représenteront un budget d’environ 10 milliards tant pour l’exploitation et les infrastructures», a-t-il dit, indiquant que ces conventions vont permettre de développer de façon significative l’exploitation minière de fer de la Sangha en cette période de crise économique.
Pour sa part, le ministre Oba a souligné que le gouvernement congolais attend beaucoup de la réalisation de ces projets. «Nous attendons beaucoup de l’exécution et la réalisation de ces projets qui contribueront à n’en point douté à booster l’économie de notre pays et a développé les localités qui abritent ces projets», a-t-il déclaré.
Il a expliqué que le premier partenaire qui avait commencé ces projets dans la Sangha n’a pu aller au bout de son exécution pour plusieurs raisons dues, entre autres, au fonctionnement interne de cette société. Ce qui a conduit la partie congolaise à interrompre la collaboration avec ces partenaires et reprendre ces projets avec plus de méthode et de chance.
(ACI)