Oyo : victimes des inondations les populations de la ville des voleurs demandent de l’aide

 Oyo : victimes des inondations les populations de la ville des voleurs demandent de l’aide

Un appel à l’aide qui vient prouver que ce ne sont pas tous les Mbochis qui profitent du pouvoir de Denis Sassou Nguesso et son clan. Au cœur de ce pouvoir qui est Oyo, les populations sont obligées de crier sur les toits pour obtenir de la compassion du reste de la république. Victimes des pluies diluviennes qui s’abattent sur cette localité qui héberge le plus grand nombre des voleurs du Congo, les populations sont sans abris et subissent de plein fouet les dégâts. Elles sont abandonnées à leur sort comme le reste des Congolais.

La logique voudrait que les habitants d’Oyo vivent dans la même opulence que le clan Sassou, mais il n’en est rien. Ces Mbochis lambda sont objet des injures du reste des Congolais pour rien, alors qu’ils vivent dans la souffrance totale. Les membres du clan Sassou ont besoin d’eux juste pour voter et les défendre en cas de difficultés.

A Oyo, chacun peut facilement se rendre compte de la séparation entre les riches et les pauvres. Les riches sont composés des membres du clan Sassou et les pauvres des ayants droits de la localité.

Incapables d’apporter de l’émergence dans leur propre capitale, mais rêvent de le faire avec le Congo en 2025. Il est claire que les Grands Travaux tant vantés n’ont pas pu palier à la souffrance des siens à Oyo.

« Cha­cun de nous est in­vité à ap­por­ter un sou­tien mul­ti­forme pour ré­pondre aux be­soins ur­gents de nos frères et sœurs si­nis­trés », in­dique le do­cu­ment d’ap­pel à la so­li­da­rité si­gné par le maire d’Oyo, Gas­ton Yoka, rendu pu­blic le 5 dé­cembre.

De­puis le mois d’oc­tobre der­nier, des pluies di­lu­viennes s’abattent sur Oyo, dans le dé­par­te­ment de la Cu­vette, cau­sant d’im­por­tants dé­gâts et lais­sant de nom­breuses fa­milles sans abris. « Ré­agis­sant à ce drame, le gou­ver­ne­ment a ins­tallé un centre d’ac­cueil et d’hé­ber­ge­ment des fa­milles en dé­tresse », pré­cise le même do­cu­ment

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