P/Noire : deux jours après son inhumation, la famille d’un Beembé veut déloger sa veuve et ses 5 enfants

 P/Noire : deux jours après son inhumation, la famille d’un Beembé veut déloger sa veuve et ses 5 enfants

En 2021, certains Béembés sont toujours habités par cet esprit d’héritage des biens d’un des leurs. A Mpaka XOR, une veuve et ses 5 enfants ont été priés de libérer leur propre maison juste deux jours après la mise sous terre de l’époux et père. Sa famille Beembée ne veut pas concevoir que sa progéniture hérite de ses biens comme il en est de coutume chez ses ressortissants de Mouyondzi. Cette famille accuse la veuve d’avoir été méchante envers elle du vivant de son mari. Les enfants ont opposé leur refus et sont disposés à combattre leur famille paternelle.

Jacques Ngouari, un quinquagénaire de Mouyondzi est décédé des suites de maladie au quartier Mpaka XOR de la ville de Pointe-Noire, laissant derrière lui, une veuve et 5 enfants. Alors qu’il luttait contre la mort dans un lit d’hôpital à A Cisé, sa famille ne s’est pas vraiment manifestée financièrement, laissant toute la charge à sa veuve et ses enfants.

De son vivant, Jacques Ngouari a toujours priorisé ses enfants, créant ainsi une animosité avec sa famille qui voyait en ce comportement la main cachée de son épouse. Pour certains Béembés, quand un des leurs réussi dans la vie, il doit devenir responsable de ses neveux, cousins et frères aussi. Bien qu’il aidait sa famille de temps à autre, Jacques avait une préférence pour sa propre progéniture.

Déjà en pleine veillée, les enfants apprenaient déjà de la bouche de leurs tantes, leur imminente expulsion de leur propre toit. Après l’inhumation qui a eu lieu le jeudi passé à Vindoulou, la famille qui s’est réunie le samedi 6 Mars, a demandé à la veuve et enfants de libérer la maison.

Un ordre que les enfants n’entendent pas obéir et ont brandi les documents de la parcelle en leurs noms et authentifiés devant un notaire par leur propre père avant sa mort. Mais pour cette famille Béembée, le permis d’occupé aux noms des enfants ne vaut rien et que cette parcelle leur revient. Un comportement des fainéants affiché par ces Béembés en 2021.

A Pointe-Noire, on se souvient encore de l’épisode Ya Guy, un autre béembé qui était venu à bout par machette de son cousin à cause de ses propres biens. Alors que ce comportement disparaît dans d’autres ethnies du Congo, les Béembés l’appliquent encore et vont même plus loin dans l’héritage des femmes de leurs défunts. Pour les orphelins, la famille devrait passer sur leurs cadavres pour hériter de leur maison.

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