P/Noire : les voleurs se plaignent d’être traités de Mbochis quand ils sont arrêtés par la population

Dans la capitale économique du Congo, les voleurs ne supportent plus être traités de Mbochis par les population à chaque arrestation. Pour eux, la violence de certains contre eux durcit quand ils prononcent le mot Mbochis. Depuis un moment surtout dans les quartiers Mvoumvou, Mpaka, Mawata, Maténdé, Tié Tié, OCH, Voungou, les voleurs sont automatiquement assimilés aux Mbochis et cela commence à agacer les inciviques , mais aussi certains policiers demandent aux populations de la retenue.
Le comportement de certaines personnes face aux responsabilités de l’État commence à se répercuter sur leurs origines dans la ville de Pointe-Noire. Si les Vili sont assimilé à la paresse et la vie facile à travers la vente des terres, les Béembés sont traités des éternels adeptes de l’héritage des biens d’autrui appliquant la violence journalière tant nocturne.
Mais depuis un moment, tout voleur appréhendé dans certains quartiers de Pointe-Noire sont automatiques de Mbochis. Cette assimilation bizarrement agace les voleurs qui le dénoncent à la police. « On a remarqué plus les gens nous traitent de Mbochis, plus leur colère augmente et nous tapent de plus en plus » confie un voleur qui a échappé de peu à la mort au quartier Mouyondzi dans l’arrondissement Tié Tié.
« Qui ne sait pas dans ce pays que les Mbochis sont des voleurs ? Il n’y a qu’à voir ce qu’ils font avec l’argent de tous les Congolais ! » justifie un habitant de Mpaka assis confortablement dans un bar avec un ami qui a voulu aussi se prononcer « nous les Lari, sommes traités de tous les noms, mais on supporte et pourquoi pas eux ? »
A Voungou, un jeune payé payé qui refusait de partager équitablement avec ses deux amis 1000 frs ramassé a été assimilé aux Mbochis « bika comportement ya ngé yina ya ba Mbochis qu’ils veulent tout manger seuls ».
Un jeune douanier qui sort avec une fille de Mpaka préfère ne plus se rendre dans ce quartier lassé d’apprendre des riverains qu’il ne serait qu’un voleur chaque fois qu’il gare sa voiture : « c’est le Mbochis voleur qui sort avec la petite là ! On ne sait même pas quoi de bon a-t-elle vu en ce voleur ? »
Ces populations qui vivent pourtant avec des Mbochis qui gagnent leur vie dignement ignorent juste que c’est une poignée d’eux qui salissent le nom de toute une ethnie. Cette poignée des voleurs est essentiellement refugiée dans le clan Sassou autour d’Oyo.