P/Noire : un colonel enferme un jeune qui « Likait » trop les photos de sa femme sur Facebook

 P/Noire : un colonel enferme un jeune qui « Likait » trop les photos de sa femme sur Facebook

La jalousie n’est pas compatible avec un homme en tenue et haut gradé qui se croit tout puissant. Au quartier la base de Pointe-Noire, au sud du Congo, un colonel détaché à l’État Major, n’a pas apprécié qu’un jeune du quartier « Like » sur la photo que son épouse venait de publier sur Facebook. Le Like accompagné du commentaire: « toujours splendide et kitoko » a énervé son époux colonel, au point qu’il a fait enfermer le jeune dans un poste de gendarmerie comme son détenu privé.

Être ami sur les réseaux sociaux, avec la femme d’un officier des forces armées congolaises, peut vous occasionner des problèmes susceptibles de détention. Dany M, un jeune habitant le quartier la base de Pointe-Noire, a passé quatre jours en détention dans une cellule de la gendarmerie de Mpita, pour avoir mis un « j’aime » et commenté la photo d’une amie Facebook qui est aussi la femme d’un colonel.

La notification ayant parvenue sur son compte Facebook, le jaloux colonel s’est vite aperçu de l’auteur et du commentaire y découlant. Déjà, il avait remarqué tous les commentaires positifs et un peu flatteurs que ce jeune laissaient sur les publications de son épouse sur Facebook.

Furieux, il a fait interpeller le jeune par une patrouille alors que ce dernier partageait quelques moments avec ses amis sur une terrasse située près du rond point de la base. C’est au poste de la gendarmerie de Mpita que Dany M a appris le motif de son interpellation. Placé dans une cellule, ses parents n’ont pu l’en sortir malgré le paiement de 75.000 fcfa.

« Votre fils est le prisonnier privé du colonel et à notre stade nous ne pouvons rien faire » a fait savoir aux parents, le chef de poste. Le jaloux colonel avait ordonné que Dany M passe quatre jours en détention. Il a recouvré sa liberté et obligé de bloquer sur Facebook la femme du colonel au risque de subir le pire en cas de récidive.

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