Plus de 40 femmes des quartiers Sukissa et Moukoundzi Ngouaka bénéficient de 5.725.000 de FCfa

Au total 47 femmes des quartiers Sukissa et Moukoundzi-Ngouaka ont bénéficient d’un montant de 5 millions 725 mille FCfa à travers les caisses de crédits initiées par le Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (Durquap), dans sa composante 2, afin de les appuyer dans les nouvelles Activités génératrices de revenus (Agr).
Cette composante 2, intitulée Maîtrise d’œuvre sociale (Mos), vise à promouvoir le développement économique local, en vue de lutter contre la pauvreté en autonomisant financièrement et économiquement les femmes.
Le Most a également pour vocation d’apporter un soutien aux initiatives des habitants, particulièrement les Personnes affecte es par le projet (Pap), en accompagnant leurs efforts d’organisation en groupements économiques dans la mise en place des Associations pour la promotion économique inclusive des femmes (Apief).
Il s’agit d’un processus qui met l’accent sur la création des richesses des acteurs locaux et une stratégie de promotion de l’emploi à travers le développement des Agr. Parmi les Agr cible es, figurent le transport, la restauration, la coiffure, la vente de boissons, de la friperie, de poissons, des saucissons, des oignons et des produits cosmétiques.
Les bénéficiaires de l’aide de ces caisses de crédits sont les femmes membres des Apief, sélectionne es sur la base d’une fiche anonyme qui a permis de de nicher la typologie des Agr et de repérer les membres qui envisagent d’obtenir un crédit.
Les Apief, a-t-on précise, ont pour objectifs principaux d’œuvrer dans les domaines économique et social, de renforcer les capacités institutionnelles et organisationnelles de leurs membres pour améliorer leur prestation, leur assurer une formation solide afin de leur permettre de faire face aux enjeux de développement économique, social et environnemental.
Le financement des Agr permettra de soutenir les initiatives locales qui constituent une entre e incontournable pour améliorer le niveau de vie des couches de favorise es. Dans ce cadre, chaque association de femmes a créé en son sein une caisse de crédit alimentée en priorité par les cotisations des membres, a l’instar du restaurant créé par la Caisse de Sukissa.
Ces cotisations, fixe es a 1.200 Fcfa par membre, permettront la mobilisation d’un réseau de donateurs, l’organisation d’activités génératrices de ressources financières comme les manifestations culturelles et les foires économiques.
A travers ces interventions dans les quartiers précaires, le projet Durquap veut générer de nombreuses opportunités socio-économiques grâce au désenclavement qui permettra une ouverture sur un marché plus important.
Finance à hauteur de 120 millions de dollars américains, dont 80 millions de dollars octroyés par la Banque mondiale et 40 millions de dollars par le Congo, le projet Durquap est un projet du gouvernement congolais, mis en œuvre conjointement avec cette institution financière pour une dure e de cinq ans allant de 2016 à 2021.
(ACI/Marlyce Tchibinda)
