Pourquoi les Mbochis d’Oyo ont-ils assassiné l’école congolaise et sacrifié trois générations ?

Certains disent que Denis Sassou Nguesso ont tué l’école congolaise à escient pour éviter la concurrence intellectuelle et promouvoir les idiots qui seront sous leurs bottes. D’autres parlent d’une vengeance de l’humiliation de la conférence nationale souveraine. Le clan d’Oyo au pouvoir au Congo depuis 1997 a sacrifié trois générations par l’assassinat de l’école.
Dans les universités européennes et ouest-africaines, le niveau scolaire des bacheliers venus du Congo laisse beaucoup désirer, et ce constat date de 1997 qui coïncide avec le retour au pouvoir de Denis Sassou Nguesso. Les étudiants étrangers ne pensent plus à venir poursuivre leurs études au Congo au risque de saper leur intelligence.
Après son retour au pouvoir, Denis Sassou Nguesso a pris la décision la plus bête de sa vie, à savoir la privatisation anarchique de l’éducation nationale. Des écoles privées sont sorties comme des champignons même dans des endroits les plus inappropriés à une éducation. Les diplômes s’achètent désormais et plus rien ne sert de fournir des efforts.
La base du développement d’une nation est l’éducation, car autant de ressources naturelles qu’elle peut posséder, si les ressources humaines font défaut, la convoitise et l’exploitation seront toujours ses maux. Il est donc important, voir capital d’améliorer les conditions d’éducation, de formation du peuple. Un peuple instruit est jaloux de sa patrie et ne se laisse pas influencer par des forces externes le plus souvent obscures.
En y réfléchissant bien, tout Congolais devrait se lamenter du dénie de formation et éducation que leur imposent les gouvernants. Sans ressources humaines qualifiées toute émergence demeure une utopie, et y penser même relève de la démagogie. En tuant l’école congolaise les gouvernants ne font qu’éloigner le pays vers une indépendance totale. Par ailleurs, l’absence des politiques d’emploi n’encourage pas la diaspora à revenir au pays apporter sa pierre à l’édifice.
Cet imbroglio enfonce un peu plus le pays, faisant le bonheur des ressources humaines étrangères qui s’accaparent de tous les postes clés. D’un côté, on détruit l’école congolaise et de l’autre on ne favorise pas le retour de ceux qui ont préféré étudier ailleurs. Cette situation adoucie certes les amertumes d’un groupe, mais accroît le fiasco d’une jeunesse ayant fondé ses espoirs à une classe politique moribonde, caduque, et mentalement bloquée.
Ne dit – on pas qu’un père qui ne se soucie guère du devenir de sa progéniture n’est pas un bon père. L’école publique a été dévalorisée, les enseignants déconsidérés avec pour conséquence une mauvaise formation. Avec un programme scolaire défectueux aggravé par une corruption officialisée, l’école Congolaise se meurt. Et il est honteux parfois de constater que de nos jours contrairement au passé les futurs cadres sont formés au Benin, Sénégal, Mali, Niger, Ghana, Burkina Faso. Nul ne sera étonné de voir demain les cadres Congolais être formés par le Sud Soudan