Pourquoi les milliardaires Mbochis n’investissent pas dans les Zones Économiques Spéciales d’Oyo-Ollombo ?

 Pourquoi les milliardaires Mbochis n’investissent pas dans les Zones Économiques Spéciales d’Oyo-Ollombo ?

Le Congo Brazzaville cherche désespérément des investisseurs pour faire fonctionner les zones économiques spéciales et créer des emplois, et pourtant le système à fabriquer des multimilliardaires et des multimillionnaires locaux.

100 % des milliardaires actuels au Congo le sont devenus par le vol des deniers publics dans le cadre du contrat gagnant-gagnant signé entre eux après leur retour au pouvoir. D’où le manque de vision à long terme et esprit d’investissement sérieux qui les caractérisent. A cela il faut ajouter la colère de la nature qui ne tolère pas les injustices. Aucun d’eux n’a réellement progressé avec cet argent issu du vol. Les cas Etoka, Bon Boeuf, Ominga en sont des exemples.

En préférant installer la ZES agro-industrie dans son village d’Oyo, Denis Sassou Nguesso oubliait juste la paresse des autochtones et leur goût pour la pêche et non l’agriculture. C’est dans les Pays du Niari, grenier du Congo que cette ZES a sa place, mais la tribalisme a primé sur le bon sens.

A ce jour, aucun investisseur sérieux étranger, moins encore local n’a osé se lancer dans cette ZES d’Oyo-Ollombo. Même les banques locales rechignent à soutenir les entrepreneurs locaux qui se réfugient dans l’informel par manque de garanties.

Pour que la Chine engrange les investissements étrangers (et de sa diaspora !), elle avait besoin d’une plate forme financière stable, puissante et démocratique en qui les investisseurs auraient confiance. Ce fut Hong Kong. Pour que Hong Kong qui était encore britannique accepte de garantir les investissements sur la Chine, il avait besoin d’exceptions juridiques et politiques. Les zones économiques spéciales étaient nées. Ce que les congolais donnent comme garanties à leurs ZES personne ne le voit. Résultat, personne ne veut y investir

L’homme africain adore les « blancs », au point qu’il attend toujours tout de ces supposés bienfaiteurs « blancs », qu’il désigne par « investisseurs étrangers ».

Croyez-vous sérieusement qu’un Étranger riche prendrait le risque d’aller investir son argent à Oyo?

Ce sont les banques africaines (ici congolaises) qui prêtent, massivement, à ceux qu’on appelle abusivement « investisseurs étrangers ».

Si vous êtes leucoderme ou « blanc », vous obtiendrez un prêt bancaire au Congo(comme partout en Afrique) même dès le lendemain de votre arrivée dans le pays, et ce sans aucune garantie!

Les Chinois qui produisaient du ciment dans le Pool, ont laissé quoi? D’IMMENSES DETTES AUPRÈS DES BANQUES CONGOLAISES, dettes pour chiffres prévisionnels gonflés, lequel business-plan leur permit d’obtenir de très gros crédits bancaires congolais!

NIANGANDOU le malien qui a fait démolir 300 maisons de Congolais, a obtenu 45 milliards de CFA de prêts de banques congolaises, avec quoi il a créé sa société de farines.

Le jeune français de la Baie de Loango était entrain de démarrer la construction de son « grand hôtel des esclaves » sur ce site de patrimoine historique, grâce à des crédits obtenus des banques locales.

« Sur Tv Congo, en début d’année, deux « investisseurs étrangers » dont un Libanais; ils s’exprimaient après l’acceptation de leurs dossiers par la Commission nationale des investissements ; ils disaient : « avec cet agrément, nous allons pouvoir obtenir des prêts auprès des banques congolaises et démarrer nos activités. » Et c’est pareil dans toute l’Afrique centrale. C »est là que j’ai du reste compris que cet agrément était un véritable boulevard vers l’enrichissement instantané! » déclare un internaute

Denis Sassou Nguesso a crée des milliardaires qui n’investissent que dans les fesses des femmes, dans l’immobilier, véhicules de luxe, l’oisiveté et font vivre des banques off-shore.

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *