Quand la Ville de Brazzaville refuse de jouir des bienfaits de la modernité.

En marge des discours truffés de promesses utopiques, la réalité rappelle chaque jour que la ville de Brazzaville est bien loin de ressembler à d’autres capitales d’Afrique qui autant que faire de peu s’accroche au train de l’évolution.
Plus d’un Brazzavillois se demande bien si les autorités municipales qui pourtant voyagent chaque semaine hors du pays ont bel et bien des yeux pour voir à quoi ressemblent les villes des autres ? Car en dehors de tous les maux existants, persiste celui de la circulation routière.
La ville s’agrandit et de plus en plus, et des Brazzavillois possèdent plus d’une voiture, mais le peu de routes praticables constitue un frein important à la mobilité. Tomber en panne avec son automobile dans les voies de la capitale est le moment le moins souhaité par tous.
Tellement la société a changé qu’il vous faudra débourser quelques billets de banque pour que les gens vous aident à pousser votre automobile jusqu’à l’abri. Et quand cela n’est pas possible, l’automobile peut rester sur la voie, gênant la circulation des heures et même des jours.
Il n’est pas difficile de circuler dans Brazzaville et de constater la présence des véhicules en panne sur la chaussée. Si réellement le conseil municipal était compétent, leur garage disposerait d’au moins 3 camions dépanneurs, pour tant soit peu soulager les automobilistes.
La capitale Congolaise ne dispose même pas d’un camion dépanneur, et le spectacle est souvent lamentable. Il a fallu plus de cinq jours pour dégager un bus tombé en panne au rond point de Moungali. Le propriétaire a dû se plier en quatre pour le faire.