Que diable est devenu le Congo ?

Avaler des couleuvres y est devenu un art quotidien devant le cynisme d’un pouvoir de loups qui crie aux loups et s’en extasie. Des délinquants en col blanc et les effets arrogants du népotisme plient un peuple qui n’en finit pas de subir.
L’état est une crapule qui en lieu et place de la gestion de la richesse nationale a plongé l’économie nationale dans les abysses. Conséquence d’un art consommé du vol, de l’incompétence et de l’addiction à l’irresponsabilité.
Il ne s’agit pas d’imprévoyance qui est un moment d’égarement, plutôt de la volupté qui s’empare de celui qui s’enrichit au détriment de la collectivité.
Ce pouvoir a une sordide prédisposition à fréquenter la canaille notamment française, turque, somalienne, malienne, béninoise et désormais chinoise, qui font leur beurre avec les gouvernants pour lesquels ils sont des prête-noms, certains d’entre eux votent avec des documents de complaisance.
Conséquence de cette incongruité et ce n’est pas heureux d’ailleurs puisque M. Mohsen Hojeij est devenu un caillou dans la chaussure du pouvoir, pour avoir fait saisir par la justice Française, l’avion Falcon 7X du Président Sassou Nguesso pour une dette de près d’1,5 milliard d’euros soit près de 990 milliards de F CFA qui remonte à 1992, une dette dont les intérêts augmentent chaque année de 7%. Un sinistre héritage pour les générations futures.
La honte ! L’humiliation ! Si ce pouvoir s’effondre aujourd’hui, quel souvenir laissera-t-il à l’histoire si ce n’est le supplice des Congolais !
On dit de l’ancien Président du Nigeria M. Olusegun Obasanjo, qu’au soir de son dernier mandat, il a décidé de fabriquer 50 milliardaires pour impulser des pans entiers de l’économie. M. Aliko Dangote, considéré comme l’homme le plus riche d’Afrique, qui initie au Congo des cimenteries et sûrement autre chose, serait l’un de ces milliardaires.
En attendant, incapable d’accepter ses torts, on bastonne à mort et à tour de bras des retraités et des jeunes. C’est l’occasion de dire à notre nouveau Premier Ministre dont on attend le style de gouvernance, qu’à l’avenir, il doit rencontrer les retraités et les jeunes congolais pour échanger et les rassurer. Du cœur, de la compassion et à la sortie, promettre que dans les 100 jours de sa gestion, il y aura des signaux forts.
Si Dieu merci, il réduit le train de vie de l’état au cœur desquelles mesures il y aurait la réduction des salaires de ministres, une cagnotte pour les plus démunis serait possible. M. le Premier Ministre, négociez votre différence relevant d’une nomination « géopolitique » et vous recevrez énormément du Kouilou votre département d’origine, qui attend un nouveau Louis Sylvain Goma.
Que Dieu bénisse le Congo.
Laurent DZABA
Président du Mouvement Panafricain et Citoyen