RDC: Santé : lancement des épreuves du jury national pour l’édition 2021-2022

Le coup d’envoi des épreuves a été donné le 11 juillet par la vice-ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Véronique Kilumba Nkulu, à l’Institut national pilote d’enseignement de sciences de santé (Inpess), dans la commune de Kasa-Vubu, à Kinshasa. L’activité s’est déroulée en présence du représentant de la coopération japonaise (Jica) et des responsables de cet établissement scolaire médical.
9908 candidats finalistes des écoles de santé, sur l’ensemble du territoire national, prennent part aux épreuves du jury national de fin d’études secondaires. A cette occasion, la vice-ministre de la Santé, Véronique Kilumba Nkulu, a indiqué que son ministère travaille selon la vision du chef de l’Etat qui tient à ce que la Couverture santé universelle soit effective en République démocratique du Congo. » A travers cet axe de Couverture santé universelle, nous avons la réhabilitation des infrastructures sanitaires ainsi que la construction et l’équipement. Mais il y a un acteur principal, qui est le prestataire, parce que nous pouvons avoir de beaux bâtiments, mais s’il n’y a personne pour y travailler, nous n’allons pas atteindre l’objectif visé », a soutenu la vice-ministre.
Véronique Kilumba Nkulu a ajouté que les prestataires sont en train d’être formés pour qu’ils puissent, dans l’avenir, donner des soins de qualité à la population afin de rendre effective la vision du président de la République sur la Couverture santé universelle. « Nous restons vigilants et regardants pour que nos apprenants aient une formation de qualité. Et là, nous remercions particulièrement la Jica qui nous accompagne depuis un certain temps et nous amène à réaliser nos objectifs« , a reconnu la vice-ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention.
Concluant son propos, elle n’a pas manqué de plaider auprès du partenaire la Jica pour doter le pays des équipements modernes afin d’aider d’autres apprenants vivant avec handicap, comme une dame aveugle retrouvée dans cette salle et qui a suivi son enseignement de masseure dans la filière de kinésithérapie. Ce plaidoyer de la vice-ministre auprès de la Jica va permettre au ministère de la Santé « d’asseoir cette filière et de l’implanter sur l’ensemble du territoire national, afin d’éviter que ces personnes vivant avec handicap soient des mendiantes, mais plutôt puissent devenir de vrais citoyens qui vont contribuer au développement de la nation », a-t-elle conclu.