Retour sur l’exode rural de Pierre Ngolo quand il a vu le goudron

Souvent l’arrivée à Brazzaville a été brutal pour certains villageois venus poursuivre leurs études. Le choc de la capitale avec son semblent de modernité a causé un léger traumatisme à l’actuel président du sénat Pierre Ngolo qui découvrait les voies bitumées pour la première fois de sa vie. Il aurait hurlé dans le taxi qui l’amenait au domicile de son oncle « Goudron,goudron,goudron… ! »
« Tala,pétit tika ki villageois » lui aurait lancé le chauffeur de Taxi,un certain Vieux Lokombé,retraité aujourd’hui et qui vit à Talangai. Vieux Lokombé était à l’époque le voisin de l’oncle de Pierre Ngolo,responsable de son exode rural.
Aujourd’hui devenu grand cadre au sein du PCT, avec la lourde charge de présider l’inutile Sénat, l’ex villageois d’Etoro près de Gamboma dans les plateaux se sucre au lait et miel au détriment du Trésor Public et a même oublié les biens faits de son oncle qui l’a sorti de la brousse où un avenir de pêcheur et chasseur lui était réservé.
Député à un moment nommé de Ouenzé faute d’élections à cause du 4 mars,Pierre Ngolo avait osé déclaré que son parti et lui lutaient pour l’installation d’une vraie démocratie au Congo.Une vraie hallucination dont lui seul en détient le secret.
Aujourd’hui, les anecdotes de son exode rural à Brazzaville sont étalés sur la place public à cause de l’ingratitude manifeste dont il a fait preuve envers son oncle, celui là même qui a pris le risque de recevoir à Brazzaville un villageois et de supporter ses études. Lecteur vidéo
« Na mokili oyo ko salisa moto té en tout cas…Pielé oyo tango a komaki na Brazzaville a moni nzela ya mindélé a ngangi goudron ! Goudron ! Goudron !…Lelo a bosani nga » se plaint chaque fois cet oncle qui a pris de l’âge et qui n’attendait que reconnaissance de son neveu.