Sassou à son clan : « celui qui ne se retrouve pas et demeure pauvre comme Ngouabi, c’est sa faute »

Croire qu’avec ce pouvoir les choses vont changer au Congo, c’est comme rêver du retour de Jésus Christ cette année. Si jusqu’à ce jour, aucun des voleurs reconnus n’a été inquiété, c’est juste parce que leur parrain Sassou Nguesso les protège à travers ses lois et sa justice clientéliste. A Oyo, le chef de l’État aurait affirmé que ceux de ses proches qui sont pauvres, doivent se regarder au miroir.
Aucun respect pour la mémoire du fondateur du PCT et ancien chef de l’État qu’il a fait assassiner et surtout fait la main noire. Il est connu de tous que le commandant Marien Ngouabi, malgré ses erreurs n’a jamais fait des caisses de l’État sa propriété et de ses proches. Et Sassou Nguesso II le sait très bien après sa traversée du désert entre 1992 et 1997.
A ce jour, les accords signés avec le FMI pour la restructuration de la dette lourde du Congo peinent à être respectés à cause de cette attitude malhonnête du pouvoir qui n’a les yeux braqués que les finances du pays.
Aucun dignitaire n’a été inquiété malgré les faits avérés. Denis Sassou Nguesso protège les siens parce qu’ils sont là pour se servir et non servir le pays. « Servir et non se servir » a été d’ailleurs la phrase fétiche du professeur Pascal Lissouba dont ceux qui nous gouvernent ont juste inversé.
A Edou, près d’Oyo dans son fief, Denis Sassou Nguesso a demandé à ses proches de ne pas se plaindre auprès de lui de leur pauvreté. Pour lui, la chance a été donné à tous de s’enrichir sur le dos de l’État. Que ceux qui veulent faire comme Marien Ngouabi n’ont qu’à assumer leur honnêteté.
Au Conseil municipal de Brazzaville, le maire aurait selon une note qui a fuité sur les réseaux sociaux reçu du Trésor Public la somme de un milliard deux-cents- cinquante milles francs cfa en faveur d’une entreprise de sa propre fille encore étudiante. Une bonne manière de se retrouver selon le Capo Denis Sassou Nguesso