Sassou le tribaliste se choisit une CENI mbochtisée pour valider sa fraude de mars 2021

 Sassou le tribaliste se choisit une CENI mbochtisée pour valider sa fraude de mars 2021

Les réels tribalistes ont l’art d’accuser les autres de l’être quand on les dénonce et adorent se cacher sous le mot «  paix ». A voir la composition de la présidence de la CENI, 100 % Mbochis, on comprend clairement que pour cette bande le Congo ,ne s’arrête qu’aux originaires de cette partie du pays.

La loi numéro 15-99 du 15 avril 1999, modifiant et complétant certaines dispositions de la loi numéro 023-92 du 20 août 1992 portant statut de la magistrature dispose à son article 8: L’exercice des fonctions de magistrat est incompatible avec l’exercice de toute fonction publique ou élective et de toute activité, autre activité, professionnelle ou salariée, à l’exception des actions agricoles.

Des dérogations individuelles peuvent, toutefois, être accordées aux Magistrats pour exercer des fonctions ou des activités qui ne sont pas de nature à porter atteinte à la dignité ou à l’indépendance du Magistrat. Les Magistrats, peuvent, sans autorisation préalable, se livrer à des travaux scientifiques, littéraires, artistiques ou d’enseignement. Partant de cette loi portant statut des Magistrats, une question particulièrement importante se pose : La nomination d’Henri BOUKA, actuel Premier Président de la Cour Suprême, aux fonctions de Président de la CNEI est-elle conforme aux textes ?

L’inamovible Henri Bouka, cumulativement avec ses fonctions de président de la Cour Suprême, garde le prestigieux poste de président de la CNEI.

Denis Sassou Nguesso en nommant le président de la Cour Suprême à la tête de la Commission Nationale Électorale Indépendante (CNEI) crée volontairement un conflit d’intérêts (Un conflit d’intérêts peut se définir comme une situation où une personne ou plusieurs personnes, une institution ou plusieurs institutions sont au centre d’une prise de décision où leur objectivité, leur neutralité peut être remise en cause).

A trois(3)mois des élections présidentielles de mars 2021, le pouvoir de Brazzaville vient encore de dévoiler sa stratégie de forfaiture en nommant à la CNEI les gens qui lui sont favorables.

En effet le rôle de la Cour Suprême, la plus haute juridiction du pays(Article 166.
Il est institué un pouvoir judiciaire exercé par la Cour suprême, les Cours d’appel et les autres
juridictions nationales.

La Cour suprême, les Cours d’appel, les Tribunaux de grande instance, les Tribunaux
administratifs, les Tribunaux du travail, les Tribunaux de commerce, les Tribunaux d’instance , ainsi que toutes autres juridictions nationales sont créés par des lois organiques qui fixent leur ressort, composition, organisation et fonctionnement) est une juridiction de cassation qui a, entre autres missions, de rendre des jugements en cassation, en dernier ressort, sur les arrêts venus des Cours d’appel.

Pour plus de transparence et de clarté au sein de la Commission Nationale Électorale Indépendante, la nomination D’HENRI BOUKA est inopportune car le Congo ne manque pas d’hommes pour diriger la CNEI.

Nous savons que les questions électorales empoisonnent les relations entre l’opposition et la majorité présidentielle, une neutralité est bien vue par les Congolais et la communauté internationale. Henri BOUKA est à la fois juge et partie car ce dernier penche plus tôt au côté du PCT.

Les Congolais sont avertis par cette nomination de connivence qui va permettre à Denis Sassou Nguesso du PCT de passer dès le premier tour en mars 2021. Aucune contestation des résultats publiés par la CNEI ne pourra aboutir car la balance va toujours pencher du côté du pouvoir.

L’opposition doit se préparer à la mascarade électorale que le PCT va orchestrer via son homme de main Henri BOUKA, président de la Cour Suprême et de la CNEI.
« L’opposition Congolaise prépare-toi au malheur avant qu’il arrive, il sera moins cuisant ».


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