L’opposant sénégalais Ousmane Sonko qui vient d’être admis aux urgences quelques jours seulement après son emprisonnement est victime de la barbarie du président Macky Sall, décidé à se choisir un successeur de sa convenance. A Dakar, on affirme que Denis Sassou Nguesso qui a banni l’opposition au Congo aurait conseillé à son homologue sénégalais comment embastillé son opposant afin de l’écarter définitivement de la course à la présidence.

Au Congo, pays où il dirige d’une main de fer, les voix divergentes sont automatiquement réprimées. C’est le cas des deux principaux opposants qui sont détenus depuis 2016 pour avoir contesté les résultats de la présidentielle. Le général Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa ont été accusés d’atteinte à la sûreté intérieure. De son côté, l’opposant Guy Brice Parfait Kolelas a été empoisonné avant d’y succomber. L’opposition est devenue inexistante.

En marge du sommet Russie-Afrique de Saint-Pétersbourg, les présidents congolais et sénégalais se sont entretenus de façon permanente. Au cours des échanges, Macky Sall a transmis à Denis Sassou Nguesso ses inquiétudes sur la popularité de son principal opposant Ousmane Sonko donné largement favori à la présidentielle de 2024.

Malgré tous les montages judiciaires contre lui, Ousmane Sonko a vu sa popularité renforcée dans l’opinion nationale. Macky Sall qui tient à préserver la main mise de la France sur son pays vient de réhabiliter Karim Wade et Khalifa Sall afin qu’ils participent à l’élection présidentielle.

Denis Sassou Nguesso, fort de son expérience de dictateur aurait donné quelques directives à Macky Sall qui l’aiderait à écarter définitivement Ousmane Sonko de la présidentielle. Son parti PASTEF a été dissous et ses membres emprisonnés.