Sassou paie 5 milliards à deux agences à Paris et Washington pour laver son image

De Paris à Washington, deux agences de lobbying et communication ont empoché du dictateur congolais Denis Sassou Nguesso la mirobolante somme de 5 millions d’Euros soit un peu plus de 3 milliards de Cfa pour tenter de soigner l’image dégradée du personnage. Un travail qui ne s’avère pas du tout au vu des dossiers sales qui apparaissent chaque jour au grand jour. Les derniers en date sont les achats d’armes et l’interception d’une transaction financière avec la Corée du Nord.
Celui qui a redonné de la valeur aux Safous au Congo à travers sa comédie lors de ses meetings de campagne a paradoxalement terni son image auprès de la jeunesse. Denis Sassou Nguesso est vu par les jeunes comme un vœux sénile qui ne peut plus apporter grand-chose. Ses multiples incohérences et ses discours enfantins posent des doutes sur ses aptitudes psychiques.
Ayant une image totalement au sol à l’international, à cause de sa dictature et maintien au pouvoir contre la volonté de sa population, Denis Sassou Nguesso s’est rapproché de deux agences parisiennes et américaines pour laver son image. Le média JeuneAfrique ayant largement échoué en la matière.
De Paris à Washington, parade de lobbyistes et communicants pour Denis Sassou Nguesso, candidat à un quatrième mandat le 21 mars prochain, le chef de l’Etat congolais s’est récemment entouré de deux agences d’influence à Paris et Washington pour ripoliner son image particulièrement dégradée à l’international.
Un exercice très difficile pour ses deux agences quand dans un rapport européen accable le régime de Brazzaville dans sa folle course en armement. Dernièrement, les services américains ont intervenu une transaction bancaire d’un montant de 700 millions entre le Congo et la Corée du Nord relative à l’achat du matériel militaire.
Par ailleurs, un article de la chaîne francophone TV5 a mis à nu la gestion calamiteuse des ressources naturelles congolaises par le clan Sassou. En pleine campagne électorale, le pays vient de lancer un emprunt obligatoire de 100 milliards de cfa alors qu’il dépense des grosses sommes d’argent dans l’armement.
L’exercice à de quoi surprendre. L’un des dix pays les plus endettés d’Afrique et dont les relations avec le FMI sont toujours difficiles, lance un emprunt obligataire de cent milliards de CFA, soit 150 millions d’euros environ auprès des épargnants de la zone Cemac. Un emprunt rémunéré à 6,25%. C’est que Brazzaville n’a pas d’autre choix pour espérer réaliser les projets inscrits dans sa loi de finance 2021, et rembourser une partie de l’énorme dette intérieure due aux entreprises.
Car l’argent du FMI se fait toujours attendre. En 2019, le Congo pensait pourtant avoir fait le plus dur, c’est à dire renouer avec le grand argentier de Washington. Après des années de dettes cachées et de mauvaise gestion de la rente pétrolière, la République du Congo, quasiment en cessation de paiement, appelait le FMI au secours.