Selon un haut officier de l’armée, Sassou vit dans son propre monde où tout va bien

Un général des forces armées congolaises requérant l’anonymat, estime que le chef de l’État congolais souffre d’un problème d’auto estime à l’origine de sa vision erronée de la réalité. Denis Sassou Nguesso, a toujours cru que ses proches voleurs ne le sont pas et qu’au Congo, tout le monde vit bien et ceux qui dénoncent sont juste des antipatriotiques au service du mal.
La seule erreur passible d’une blâme au Congo est rêver le fauteuil de Sassou, le reste est pardonnable. Des proches du chef de l’État dans leur grande majorité sont arrivés à la conclusion qu’il vit dans un autre monde bien différent de celui dans lequel vit la majorité des congolais.
Sinon, il ne répéterait pas les mêmes choses durant plus de 10 ans dans ses discours et surtout les mêmes promesses. Sassou est un malade qui s’oublie. Son cerveau a été formaté à ne penser qu’à son fauteuil. Il est capable de passer devant une érosion et apprécier que tout va bien.
Dans un pays sérieux, Jean Jacques Bouya serait ramené à l’ordre après l’écoulement de tout ses ouvrages, mais Sassou s’affiche tout souriant à ses côtés.
Ce monsieur a créé son propre monde dans sa tête où le Congo est un pays prospère qui rivalise avec Singapour, où il y a beaucoup d’emplois et où la population l’aime plus qu’aucun autre dirigeant au monde.
Dans la tête de Sassou, le Congo n’est pas ce que nous voyons. Il ne fait pas semblant, il ne sait juste pas qu’il est fou. Quand les organismes internationaux accusent ses enfants et proches de détournements massifs d’argent publics avec des preuves, Sassou croit qu’il s’agit juste d’une cabale contre lui. Il n’y croit non plus à la dilapidation des fonds de génération future estimés à 14000 milliards.
Lors de la cérémonie de la proclamation de la république à l’ex rond point CCF, il a osé s’afficher avec un ex bébé noir qu’il a demandé de se recycler, alors que ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur. Une scène surréaliste montée par ses conseillers. Sa police traque facilement les opposants, mais a du mal à en finir avec les bébés noirs.
Les nominations ethniques qu’il opère au sein de tout l’appareil de l’État est raisonnable à ses yeux et n’hésite pas à s’en prendre à ceux de son camp qui lui font la remarque.
Jusqu’à ce jour, Sassou n’a jamais digéré les résultats de la présidentielle de 2016 à Pointe-Noire et dans le Kouilou, d’où sa haine contre Mokoko. Le Congo a juste un malade à sa tête.