Télé Congo, la honte des journalistes et du Congo

Victime des Yaka Noki Noki qui constituent la quasi totalité de son personnel, Télé Congo, la chaîne nationale pourtant de tous, est devenue la risée des Congolais qui affirment dans leur grande majorité que « Télé Congo est une chaîne nulle, gérée par des nuls, avec des journalistes nuls au résultat nul ».
Malgré tous les moyens concédés par les autorités à sa disposition, la chaîne nationale Congolaise incarne l’incompétence, le manque de professionnalisme et la suffisance de son personnel. A juste titre, les Congolais l’ont dénommé « Télé Foufou », même une chaîne d’un pasteur escroc Kinois attire plus et fait mieux qu’elle.
Le Congo a été le premier pays de l’Afrique équatoriale Française à avoir une chaîne nationale, mais de nos jours ,est aussi le premier à ne pas en faire bon usage. Télé Congo ennuie et même le chef de l’État le sait, lui qui a contracté une dette auprès de la Chine pour délocaliser du Sud vers le Nord Brazzaville cette chaîne toujours dans l’esprit de la géopolitique.
A quoi sert-il d’avoir une villa moderne si les habitants traînent avec eux les habitudes forestieres ? Il a été donné à chacun la possibilité d’aller à l’école afin de s’affranchir de l’ignorance, et se servir de ses connaissances pour l’intérêt commun.
La France n’avait-elle pas de mobiliser le monde en faveur de la liberté de la pensée et d’expression après l’assassinat de toute la rédaction du journal satirique «Charlie Hebdo » ? Un journaliste est celui qui est jaloux de sa liberté et la charte journalistique interdit la rémunération à des fins déloyales.
Mais, malheureusement, les journalistes de la chaîne nationale Congolaise sont devenus des moutons de panure à la solde des hommes politiques .L’on sait tous, qu’au Congo, même un illettré yaka noki noki peut être nommé à un poste de responsabilité où évidemment , il peut devenir la locomotive de toute une équipe des journalistes cultes.
La chaîne nationale a été modernisée et dotée d’un matériel dernière génération afin de permettre aux journalistes de donner le meilleur d’eux. Mais, que constatons-nous réellement ? A longueur de journée, les programmes sont pour la plupart politiques avec un seul point de chute : l’élévation du chef de l’état en un demi-dieu.
Pour ces journalistes de Télé Congo, le chef de l’état ne commet jamais d’erreurs et incarne la perfection totale. La programmation est caractérisée par une nullité extrême, culminée par la diffusion des émissions peu instructives et attractives et documentaires répétitifs.
Télé Congo pour certains, mais aussi Télé Moungalla pour d’autres! Vu que ce ministre en charge de la communication arrive même à interdire certaines interviews de quelques ministres qui composent le gouvernement dans lequel ils appartiennent tous.
Il y a 25 ans, les Maliens, Nigériens et bien d’autres pays d’Afrique de l’Ouest n’avaient pas de Télé Nationale, mais de nos jours nous remarquons que ces pays sont mieux avancés en communication que le Congo. La première Télé de l’AEF ne fait pas le poids devant les télés de ces pays pauvres.
Le plaisir et l’envie de suivre d’autres chaînes
La coupe du monde qui vient de se dérouler au Qatar a confirmé tout le mal que les Congolais pensent de Télé Congo. Chacun pouvait apprécier le décor des plateaux des différentes Africaines…Ô ! Que c’était joli celui de NCI, on se croirait sur une chaîne Européenne. Que dire de celui de la RTS, de l’ORTM, RTG ou même de la RTNC voisine.
Même Télé Tchad et Télé Sahel du Niger ont fait montre du professionnalisme. Mais, Télé Congo a comme toujours fait la honte. Évidemment on ne peut jamais dormir idiot et se réveiller intelligent, ce qui serait un exploit d’ailleurs.
Le plateau de Télé Congo ressemblait plus à celui d’une chaîne enfouit en pleine forêt équatoriale dont les techniciens seraient des Singes et Gorilles. Quelle honte !
Thierry Moungalla l’ex parisien et sa télévision de pacotille
Peu de Congolais vous diront être fiers de leur unique chaîne nationale, Télé Congo qui se plaît encore à diffuser des programmes d’il y a 20ans dans un monde dominé par les TIC. L’on se demande parfois si le directeur des programmes de cette chaîne vit réellement dans le même monde que les Congolais.
Peu de chaînes nationales au monde se plairont à diffuser les images du patron des services secrets en pleine démonstration de danses traditionnelles, couplées par la distribution d’argent liquide en grande quantité à ses admirateurs. Une chaîne, malgré d’être la première TV de l’AEF est encore incapable d’assurer un direct dans ses journaux télévisés