Tribalisme à la préfecture: seuls les étudiants avec les noms nordistes obtiennent vite leurs passeports

Ceux qui ont promis l’émergence du Congo en 2025 n’arrivent pas encore à résoudre toute la pagaille qui se vit sur l’obtention des passeports et cartes d’identité. Si au Sénégal par exemple, un citoyen ne débourse que 20000 frs pour se faire délivrer un passeport dans les délais, au Congo il faut payer au minimum 100000 frs alors que le prix normal est de 50000 frs. Le tribalisme vient de s’installer aussi à la préfecture de Brazzaville où comme toujours les nordistes imposent leur bêtise en favorisant les leurs comme si les autres n’étaient pas des Congolais.
Les étudiants ayant des noms sudistes sont indignés du tribalisme qui s’est installé à la préfecture de Brazzaville. Un agent aurait dit sans froid aux yeux à une étudiante du Pool qu’elle pouvait bien attendre sans pleurnicher et qu’avant tout c’est le pouvoir des Mbochis et les étudiants du nord étaient prioritaires. En un mot, cette étudiante pouvait rater son voyage à l’étranger contrairement à ceux du nord.
Chaque jour qui passe la préfecture refuse de s’améliorer et prouve qu’elle incarne bel et bien l’incompétence Mbochis dans la délivrance des passeports. Ce document de voyage est devenu un luxe au Congo depuis que le pouvoir a prouvé sa passivité dans la réglementation de la procédure de délivrance.
Après avoir décrété la gratuité sur l’obtention de toutes les pièces d’état civil, le pouvoir est revenu sur sa décision en fixant à 50000 frs le prix du passeport. Une victoire pour les agents véreux des services d’immigration qui ont instauré une rébellion interne. Suivre la procédure normale pour se faire délivrer un passeport est un leurre pour le demandeur qui peut attendre des années. Et que dire de la carte d’identité nationale qui est plus complexe que même le passeport.
Des étudiants congolais ayant obtenu des inscriptions dans les universités hors du Congo sont bloqués dans la suite de leurs démarches à cause du manque de ce document de voyage et leur présence permanente à la préfecture de Brazzaville n’émeut en rien les agents qui bien au contraire leurs demandent de l’argent.

Mais bizarrement les étudiants avec des noms nordistes se voient délivrer leurs passeports contrairement aux sudistes qui doivent se plier en quatre pour se les voir délivrer. Du tribalisme honteux qui règne dans cette administration de l’État.